Basée à Thiant, près de Valenciennes

Des prix et de la visibilité pour la Brasserie de la BarB

Créée en 2016, par Stéphane Hourdequin, la Brasserie de la BarB n’a cessé de croître. Aujourd’hui, trois salariés font partie des murs et produisent près de 1 400 hectolitres par an. Grâce au fruit de leur travail, 4 bières viennent d’être primées au Concours Millésimes Bio1.

Dans sa brasserie, Stéphane Hourdequin peut produire jusqu’à 3 000 hectolitres par an. © Aletheia Press/L.Péron
Dans sa brasserie, Stéphane Hourdequin peut produire jusqu’à 3 000 hectolitres par an. © Aletheia Press/L.Péron

Dans les Hauts-de-France, la boisson houblonnée à la robe dorée passionne. Stéphane Hourdequin a décidé d’en faire son métier en 2016, lorsqu’il a ouvert la Brasserie de la BarB à Thiant. «J’ai commencé seul à brasser et aujourd’hui nous sommes 3 salariés. Je suis fier du chemin parcouru», introduit le dirigeant qui espère voir son entreprise continuer à mûrir dans les prochaines années.

Dans les 700 m² d’ateliers, 1 400 hectolitres sont embouteillés par an. La production est principalement destinée aux circuits de distribution professionnels. «Nous vendons très peu de fûts, nous sommes reconnus pour nos bouteilles de 75 cl, que nous vendons aux cavistes et aux distributeurs bio, entre autres» détaille Stéphane Hourdequin. Le brasseur vend également sa marque aux particuliers, mais cette vente, qui se fait directement à la boutique de la brasserie à Thiant, est minoritaire. «La vente de fûts doit représenter 5% de notre chiffre d’affaires tout comme la vente aux particuliers», confie le brasseur.

Des coûts de fabrication qui augmentent

Depuis son premier brassin en 2017, les coûts de fabrication du breuvage, n’ont cessé d’augmenter. Le brasseur est inquiet. «Les prix de l’électricité ne font qu’augmenter et le prix de nos matières premières également. Le verre a pris 10 centimes. Auparavant, nous achetions nos bouteilles à 30 centimes, maintenant elles passent à 40» détaille Stéphane Hourdequin.

Plutôt que de répercuter ces hausses sur ses clients, le brasseur tente de compenser. Pour cela, il a investi, la brasserie a fait l’acquisition d’une cuve de fermentation de 40 hectolitres et de 2 cuves de garde de 40 hectolitres également. «Nous avons doublé la capacité de la brasserie. Aujourd’hui, nous pouvons produire jusqu’à 3 000 hectolitres par an. Le but étant de produire plus, pas pour gagner plus, mais pour gagner la même chose qu’auparavant», avoue le brasseur. Pour ce faire, Stéphane Hourdequin est à la recherche de nouveaux distributeurs.

4 bières primées au Millésimes Bio

Pour vendre plus, le brasseur le sait, il faut se faire connaître et faire connaître ses bières. C’est pour cette raison, que Stéphane Hourdequin a décidé de participer au concours Millésimes Bio. «Je ne suis pas un adepte des concours. Cependant, j’ai vite compris que les prix peuvent permettre de conquérir de nouveaux clients et de nouveaux marchés».
Et le brasseur n’a pas de quoi rougir, sur les 5 échantillons qu’il a envoyé au jury, 4 ont été primés. «La Funky a été primée en argent. Tandis que la Jean Bière blonde, la Jean Bière triple et la Beer-Witch en bronze». De la bière bien houblonnée, mais légère à 5%, à la bière plus sèche allant jusqu’à 9%, le jury a été conquis.

1. L'abus d'alcool est dangereux, à consommer avec modération.