3 questions à Thierry Rouchon, délégué territorial Lorraine Champagne-Ardenne de l’Apec

Le marché des cadres ne sait jamais aussi bien porté depuis deux ans ! Avec une hausse de 37 % des offres sur le seul mois d’octobre dernier, cette bonne orientation concerne tout le Grand Est. Ces bons chiffres s’accompagnent d’une amplification des difficultés de recrutement.

3 questions à Thierry Rouchon, délégué territorial Lorraine Champagne-Ardenne de l’Apec

D’après une de vos enquêtes sur les opportunités d’emploi cadre dans les régions, les offres d’emploi ont dépassé le niveau de 2019. Une bonne nouvelle ?

Notamment, pour les jeunes cadres de un à cinq ans d’expérience et ceux de cinq à dix ans qui sont toujours les plus recherchés. Les jeunes diplômés peuvent également tirer leur épingle du jeu du fait des types de métiers recherchés à l’image de l’informatique.

Des disparités régionales sont-elles présentes ?

Tous les départements lorrains sont concernés par cette hausse mais les besoins en recrutement se concentrent dans les grandes aires urbaines à l’image de Nancy et de Metz.

Face à cette hausse des offres, les difficultés de recrutement s’amplifient, quelles sont les options pour les entreprises ?

L’attractivité des entreprises passent aujourd’hui par la marque employeur notamment. Ce sont des sujets dont elles doivent s’emparer pour attirer les talents. C’est la même chose au niveau du télétravail. Il s’est réellement installé dans les us et coutumes. Il est devenu un critère primordial pour les cadres postulant à une offre.