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Ouverte depuis 2014, la Machinerie, chef de file pour un consortium de six tiers-lieux amiénois, a été retenue par l’État comme "Fabrique numérique du Territoire" (FNT) pour le Grand Amiénois. Il s’agit d’une reconnaissance des efforts fournis par le tiers-lieu accompagnant la montée en compétences numériques. Contribuant au développement économique et social local, le lauréat de l’appel à manifestation d’intérêt bénéficiera du soutien financier du Gouvernement. Rappelons que l’établissement d'innovation sociale est équipé d’un espace de coworking, d’un FabLab et d’un incubateur et qu’il propose de nombreux services et activités, à savoir : atelier mutualisé pour les artisans et entrepreneurs, programme d'incubation de projet, initiation à la robotique ainsi que des prestations de prototypage et de conception sur mesure.

Le 19 décembre dernier, dans la Zac des Bornes-du-Temps II à Amiens-Saint-Sauveur, L’entreprise Elcimaï Réalisations a obtenu les autorisations de construction d’une plate-forme logistique XXL dernier cri sur une surface de 116 153 m2 et d’exploitation des rubriques ICPE y afférentes. Disposant d’une implantation stratégique et écologique, celle-ci se composera notamment de huit cellules de 11 605 m2, deux cellules de 6 367 m2 et deux cellules SEVESO seuil bas de 1 941 m2. À cela s’ajoutent 40 places de parking poids lourds et 400 places (avec possibilité d'extension) pour les voitures. Cette structure qui vise la certification Breeam Very Good, sera opérationnelle en 2022. Elle est commercialisée à la cession locative par Arthur Lloyd, BNP, Enterprise et Jones Lang Lasalle.

Le magazine Le Point a publié fin janvier le palmarès des villes françaises les mieux gérées. L’étude portait sur 80 grandes villes françaises et a été menée par la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (Ifrap). La ville d’Amiens se place à la sixième position. L’enquête, réalisée sur la base des chiffres de l’année 2018, s’est focalisée sur un ensemble d’indicateurs financiers. À Amiens, le niveau des dépenses de fonctionnement par habitant s’établit à 1 993 euros tandis que l’investissement moyen (entre 2014 et 2018) est de 872 euros. La dette quant à elle est évaluée à 2 153 euros par habitant. Côté fiscalité, les impôts globaux atteignent 1 277 euros par habitant y compris la taxe d’habitation estimée à 1 018 euros par habitant. Des chiffres qui témoignent de la bonne gestion de la ville.

La Banque de France a révélé que l’activité économique dans les Hauts-de-France a vu sa croissance ralentir en décembre dernier, en dépit d’une année 2019 annonçait de bonnes performances dans l’ensemble. La production industrielle a légèrement augmenté, l’activité dans les secteurs des matériels de transport et de la chimie est elle restée particulièrement dynamique. Les carnets de commandes sont eux jugés insuffisants. Le service marchand est pour sa part porté à la hausse, tant pour l’activité que pour la demande. Les prestations liées au travail temporaire et au transport/ entreposage sont elles orientées à la baisse. Le secteur des travaux publics a de son côté vu son activité progresser, tandis que celle liée au secteur du bâtiment est restée stable. Les carnets de commandes sont consistants, l’ensemble des entrepreneurs prévoient une croissance des chantiers pour le trimestre à venir.