Valdunes obtient un nouveau délai pour trouver un repreneur
Le tribunal de commerce de Lille a octroyé mercredi 17 janvier un délai fixé provisoirement au 24 janvier au dernier fabricant en France de roues de trains, Valdunes pour trouver un repreneur, notamment pour son usine de Trith-Saint-Léger, près de Valenciennes. L'entreprise, placée en redressement judiciaire le 20 novembre, a été lâchée l'année dernière par son actionnaire chinois MA Steel.
«Si le 24 janvier il n'y a pas d'offre, il y a une soupape supplémentaire de deux, voire trois semaines qui peut être donnée», a précisé Maxime Savaux, secrétaire (CGT) du CSE en sortant du tribunal. «Il vaut mieux cela qu'une liquidation judiciaire».
Valdunes compte environ 320 salariés répartis entre une forge à Leffrinckoucke et à Trith-Saint-Léger, où sont usinés roues et essieux. Emmanuel Macron avait promis en mai dernier qu'il se battrait «jusqu'au dernier quart d'heure» pour l'entreprise, un dossier érigé en symbole de la souveraineté industrielle du pays, dans un contexte de relance annoncée du ferroviaire.