Un cofinancement pour soutenir la mobilité des jeunes dans la Meuse

Et pour cause dans ce territoire rural, le réseau de transports en commun est quasiment inexistant. Des collectivités se sont donc saisies de cette problématique sachant qu’en moyenne, les jeunes doivent dépenser entre 1 500 et 1 800 euros pour décrocher leur fameux «papier rose». 

Depuis un an, la mission locale du nord meusien teste justement le dispositif «Bénévol’o’volant» cofinancé par le département de la Meuse et la communauté de communes du pays d’Etain avec la particularité de sélectionner des jeunes en insertion qui ont un projet professionnel. Autre méthode pour le Conseil départemental qui a contractualisé en septembre avec la Communauté de communes de l’Aire à l’Argonne via son Centre intercommunal d’action sociale (CIAS) sous la forme d’une bourse au permis de conduire. 

Concrètement, l’obtention de l’aide est conditionnée aux revenus des parents et peut s’élever entre 400 à 1 000 euros. En contrepartie, le jeune s’engage à apporter un soutien citoyen volontaire et bénévole dans l’organisation ou l’animation d’événements sur le territoire intercommunal. L’expérimentation est prévue pour s’étendre sur l’année 2024 avant de potentiellement s’ouvrir à d’autres collectivités volontaires en 2025 même si la généralisation n’est pas à l’ordre du jour. Plusieurs dossiers ont d’ores et déjà été déposés par des jeunes du côté de Villotte-sur-Aire.

A.M