Signature d'un partenariat d’aide aux entreprises des Hauts-de-France

Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France, aux côtés de Martine Miquel, vice-présidente de la CGPME, a insisté sur l'importance de tisser des liens au niveau local.
Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France, aux côtés de Martine Miquel, vice-présidente de la CGPME, a insisté sur l'importance de tisser des liens au niveau local.

Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France, aux côtés de Martine Miquel, vice-présidente de la CGPME, a insisté sur l'importance de tisser des liens au niveau local.

À l’occasion du premier anniversaire du concept Classe affaires, initié par la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), qui s’est tenu à l’hôtel Mercure de Compiègne, une convention de partenariat a été signée entre les Hauts-de-France (à travers son outil Proch’Emploi), la CGPME Hauts-de-France et Saint-Gobain développement. Signé en présence de Xavier Bertrand, président de la Région, ce partenariat relie leurs trois dispositifs au profit des TPE-PME-PMI des Hauts-de-France.

Le concept Classe affaires de la CGPME, initié par sa vice-présidente Martine Miquel, a pour objectif de créer des relations d’affaires, des partenariats entre les entreprises et entrepreneurs, au travers de rendez-vous le deuxième jeudi de chaque mois. Par ce concept, « il s’agit de mettre en avant les vertus de l’humain et de la proximité, ainsi que d’offrir aux chefs d’entreprises la possibilité d’élargir leurs réseaux, de proposer leurs services, de trouver des fournisseurs ou clients dans une ambiance détendue et conviviale », rappelle Martine Miquel. Trois dispositifs, dont celui de la CGPME, sont donc concernés par ce partenariat qui devrait contribuer au développement économique local par les créateurs d’emplois que sont les entrepreneurs. Être au plus proche de l’emploi Xavier Bertrand est revenu sur la priorité à l’emploi, une de ses mesures phares. Le dispositif Proch’Emploi, qu’il a initié dès son élection, met en relation directe les employeurs et les demandeurs d’emploi de la région Hauts-de-France, et crée un lien entre les offres d’emploi non pourvues et les demandeurs d’emploi. Il est donc très intéressant et prometteur d’avoir des actions au plus proche de l’emploi, et donc au plus proche des entrepreneurs. Xavier Bertrand s’est engagé ce soir-là à fournir un interlocuteur dédié à la CGPME et à SaintGobain développement dans le cadre de ce partenariat : « Il est en effet important de savoir avec qui on va travailler ! »

Saint-Gobain, acteur de développement économique social local Pour le groupe industriel, très implanté dans les Hauts-de-France (3 700 personnes dans la région), « la présence territoriale est primordiale pour des métiers qui, par essence, ne sont pas délocalisables. 80% de son chiffre d’affaires est un chiffre d’affaires de proximité : les clients se trouvent à moins de 60km du lieu d’implantation de chaque site », rappelle Régis Blugeon, directeur des ressources humaines chez Saint-Gobain. C’est pourquoi une convention qui vise à se rapprocher des acteurs de l’emploi fait sens selon lui : « Il est important d’avoir des collaborateurs formés et disponibles sur place. » À travers son antenne développement, Saint-Gobain a mis en place un savoir-faire en termes d’accompagnement des TPE-PME-TPI par des actions financières ou appuis en compétences dans tous les domaines, afin de créer des leviers.

100 chances-100 emplois Bruno Lécureux, délégué régional NordEst Saint-Gobain développement, a présenté le dispositif 100 chances-100 emplois, un programme ambitieux qui existe depuis douze ans et qui a été mis en place en mars 2016 pour le bassin Compiègne-Noyon. Une vingtaine d’entreprises ont déjà adhéré au projet. Le but est d’aider à l’insertion dans le monde professionnel des 18-30 ans issus de quartiers défavorisés, en les mettant en contact direct avec les entreprises. Ces jeunes sont approchés et coachés par des acteurs de l’emploi qui les prennent en charge pendant une semaine afin de travailler sur les “codes sociaux” (horaires, règlement, respect de la hiérarchie…), d’affiner leurs projets ainsi que leur motivation, et enfin de savoir “se vendre”. « Il s’agit donc de redonner au jeune confiance en lui et en notre monde économique », ajoute Bruno Lécureux. Grâce au parrainage d’une entreprise, le jeune pourra bénéficier aussi d’un réseau, voire d’une mise en situation. On observe aujourd’hui un taux de 60% de sorties positives au niveau national, soit plus de 4 000 jeunes intégrés depuis 2004.