« Le devenir du site Sanofi de Compiègne n’est pas remis en cause »
La cession du Doliprane et l'éventuelle prise de contrôle de l'usine de production Sanofi de Compiègne par un fonds d'investissement américain ont suscité récemment de vives inquiétudes parmi les salariés et les syndicats.
Malgré les déclarations rassurantes de Philippe Marini, maire de Compiègne, affirmant que le devenir de l’usine Sanofi de Compiègne "n’est pas remis en cause", les employés craignent toujours la délocalisation de la production et la suppression de leurs emplois. Les employés ont donc entamé un mouvement de grève pour exprimer leur mécontentement face à la cession imminente du Doliprane à un acteur américain qui souhaite racheter 50% d’Opella.
Pour sa part, le gouvernement français a finalement obtenu des garanties sur l'emploi et la production, avec des sanctions prévues en cas du non-respect de ces engagements. Pour ce faire, l'État va devenir actionnaire d’Opella pour assurer un droit de regard sur les décisions futures Les syndicats, après avoir obtenu certaines garanties pour l'avenir des emplois, ont décidé de suspendre temporairement le mouvement de grève.
En dépit de ces avancées, les salariés restent mobilisés et inquiets quant à la pérennité de leurs emplois et la souveraineté pharmaceutique nationale. La grève devrait être reconduite jusqu'à ce que toutes les garanties nécessaires soient obtenues. Cette situation met en lumière les enjeux liés à la cession d'entreprises françaises stratégiques à des acteurs étrangers et souligne l'importance de protéger les emplois et l'industrie nationale.
L.R