Les mondes d’après...
Renaissance pour certains à l’image du Medef avec sa future REF pour Renaissance des Entreprises de France, deux journées sont annoncées les 26 et 27 août à l’hippodrome de Longchamp à Paris et seront consacrées aux enjeux économiques, sociaux et sociétaux de l’après Covid. «Le siècle des pandémies : vivre avec le risque ?» ou encore «La nouvelle guerre des mondes» en passant par «Quelle ligne économique pour s’en sortir ?», le Mouvement patronal des entreprises de France prévoit un programme alléchant et prospectif. Changement de modèle pour d’autres comme le Mouves (Mouvement des entrepreneurs sociaux) et le collectif #Noussommesdemain avec leur Université d’Été à la Cité Internationale universitaire de Paris les 27 et 28 août avec comme fil rouge une relance économique par la transition écologique et sociale. L’occasion pour le collectif #Noussommesdemain de présenter son plan de relance de l’économie aux décideurs politiques et économiques annoncés à cet événement. Mise en place d’un modèle alternatif encore pour certains à l’image de l’IEEFC (Institut européen de l’économie de la fonctionnalité et de la coopération). Les 22 et 23 septembre, elle tiendra son université d’été à la Maison régionale des sports à Tomblaine. Là aussi, constat, bilan, enseignements tirés de la crise sanitaire et prospectives sont au programme. La guerre des mondes d’après semble avoir débuté. L’économie d’hier ne se doit plus d’être l’économie d’aujourd’hui et encore moins de demain. La notion de proximité et de l’économie circulaire s’impose dans les discours politico-économiques comme de nouveaux arguments d’une campagne menée vers l’opinion. Au retour des différents programmes, les problématiques mises en avant sont souvent les mêmes, c’est surtout la manière d’y répondre et d’y faire face qui diffère. Les étiquettes ont la vie dure et les solutions proposées vont de nouveau s’entrechoquer, voire s’opposer où elles devraient pour une fois tenter de se rejoindre histoire de tenter de bâtir un seul monde d’après, harmonieux, socialement juste, économiquement viable et écologiquement responsable. Reste à savoir si les prises de conscience, souvent mises en avant au plus fort de la première vague de la crise sanitaire, pourront réellement prendre vie et devenir réalité. Un doux rêve ? Sans doute mais sans utopie, difficile de continuer à avancer.