La Meusienne : la naissance d’une SCOP

Et pour cause, une équipe composée de 40 personnes s’engage à conserver leur savoir-faire en se réinventant sous un nouveau modèle. Ce dossier a été rendu possible en seulement 43 jours grâce à l’expertise de l’Union régionale des SCOP Grand Est (URSCOP), l’appui du Conseil régional Grand Est et de divers financeurs. La SCOP compte 40 salariés en redémarrage d’activité au 8 juillet et sera dirigée par Roxanne Creutz, responsable de gestion industrielle dans l’ancienne société depuis trois ans. Une nouvelle stratégie de développement s’est axée autour d’une politique de recentralisation des activités sur des secteurs à haute marge à destination des industries sucrière, alimentaire et les échangeurs de pression, tout en gardant les activités de négoce sur les produits spécifiques uniquement. Le site a également fait le choix de stopper son activité de décapage synonyme de problématiques et contraintes environnementales. Dans le même temps, la réduction de la surface immobilière de l’usine favorise une meilleure organisation de la production et une gestion plus rigoureuse des coûts énergétiques. Avec quatorze lignes de soudage, l’entreprise a une capacité de production de près de 20 000 tonnes par an qu’elle inonde sur le marché européen. Fin 2023, l’union régionale des Scop Grand Est comptait 214 sociétés coopératives pour 4 871 emplois qui ont pu être créés ou sauvegardés grâce à la création, reprise et transmission d’entreprises ou de transformation d’association en SCOP. En Meuse, d’autres SCOP sont opérationnelles que ce soient l’entreprise industrielle CORDM à Verdun, l’exploitation agricole fruitière des Côtes de Meuse Mirabio ou encore la société verdunoise Environnement initiative multi-activités (Eima), spécialisée dans la collecte, le recyclage et la revente de déchets du bâtiment.

A.M