Le chiffre
24 %
C’est le taux de salariés français qui se disent satisfaits d’avoir démissionné de leur emploi dans la mouvance de ce phénomène mondial né avec la crise pandémique, ses confinements et la mise en place du télétravail, ayant poussé pléthore de collaborateurs d’entreprise à changer de vie, à se reconvertir dans l’espoir d’un meilleur salaire, d’un meilleur équilibre de vie, d’une volonté à donner plus de sens à leur travail.
L’enquête a été menée ces derniers mois par les sociétés américaines Morning Consult et UKG en Allemagne, en France, aux Pays-Bas, au Mexique, au Royaume-Uni et aux États-Unis. 80 % des Britanniques se disaient satisfaits d’avoir volé de leurs propres ailes. Six Français sur dix ayant quitté leur entreprise stipulaient avoir retrouvé les mêmes problématiques dans leur nouvelle entreprise que celles rencontrées dans la précédente. Les Français regretteraient leur ancienne mission, leur ancien salaire… mais pas leur anciens collègues (28 % contre 37 % dans les autres pays). Un salarié sur cinq a déjà effectué un retour dans son ancienne entreprise, à l’issue de «l’effet boomerang». Quant aux managers français, ils seraient les moins prêts à réembaucher les démissionnaires, quand 65 % des employés seraient enclins à envisager un retour. Dans leur quête d’un nouvel avenir professionnel, la moitié des Français ayant quitté leur emploi depuis le début de la crise sanitaire, en mars 2020, en ont quitté plusieurs. Deux fois plus que dans les autres pays. 20 %, enfin, c’est la hausse des démissions en France ces derniers mois. Une donnée plus observée dans ces proportions depuis 2007.