2012 : l’année des micro-algueschez Roquette

Après s’être positionné sur le marché des microalgues dès 2007 et suite à une intense activité de recherches et développement au siège nordiste de Lestrem et avec ses partenaires internationaux, Roquette va commencer à dévoiler cette année ses premiers produits à base de micro-algues, par le biais du joint-venture Solazyme-Roquette Nutritionnals.

Le site de Roquette s’étend sur 150 hectares et regroupe le siège social, un centre de recherche et les usines de production.
Le site de Roquette s’étend sur 150 hectares et regroupe le siège social, un centre de recherche et les usines de production.

 

Le site de Roquette s’étend sur 150 hectares et regroupe le siège social, un centre de recherche et les usines de production.

Le site de Roquette s’étend sur 150 hectares et regroupe le siège social, un centre de recherche et les usines de production.

Les micro-algues, nouvelles sources miracles pour la nutrition ? Pour Roquette, la réponse est évidement positive !Ces végétaux présentent en effet des propriétés nutritionnelles exceptionnelles en même temps qu’un goût et une texture remarquables. Parmi les 10 000 variétés connues, seulement trois sont autorisées à la vente en Europe : la chlorelle, la spiruline et l’odontella. Mais même celles-là n’ont pas encore livré tous leurs secrets. Il y a donc encore fort à faire.

Un développement international autour des micro-algues. Depuis 2006 et le premier programme Biohub, Roquette se positionne comme un bioraffineur, et plus seulement comme un amidonnier. Deux axes stratégiques sont dessinés : la chimie du végétal et la nutrition santé. Pour ce dernier, Nutrahub voit le jour en 2007. En 2008, tout s’accélère : Roquette rachète une usine de la start-up allemande BPS qui possède le plus grand photobioréacteur en eau douce du monde pour fabriquer de la chlorelle. Il devient aussi le porteur de projet du programme Algohub qui regroupe 14 partenaires et 8 autres prestataires. Le but : étudier la biodiversité, produire des micro-algues de qualité et en quantité, en extraire et purifier les composants intéressants, en démontrer les effets bénéfiques pour la santé/nutrition, et mettre en place un marché dédié aux micro-algues. La nutrition n’est pas le seul secteur visé, puisque celui des biotechnologies marines, de l’alimentation animale, de la cosmétique et de la pharmacologie sont aussi concernés. Un programme chargé, dans lequel l’innovation est le maître mot puisque tout reste à faire avec ces nouveaux ingrédients, pourtant déjà bien connus en Asie.

Un premier produit francoaméricain. Sans rien dévoiler de l’avancée des recherches (Algohub court jusqu’en 2013), Roquette a néanmoins démontré son évidente implication dans les micro-algues en continuant sa politique de développement sur ces incroyables végétaux. En 2009, le groupe nordiste rachète une usine productrice de microalgues en Chine et réalise un joint-venture avec le Californien Solazyme, leader dans le secteur de la biotechnologie à base d’algues. Elle donne naissance à Solazyme-RoquetteNutritionals (SRN) dont l’objectif est de lancer une toute nouvelle catégorie d’ingrédients naturels, innovants et fonctionnels à base de micro-algues. Pour 2012, “une gamme de produits dérivés de micro-algues, destinés à améliorer les performances fonctionnelles et présentant des bénéfices nutritionnels bien supérieurs aux ingrédients actuellement sur le marché, doit être lancée en France”, annonce Carole Petitjean, responsable communication RID, tout nouvellement nommée à ce poste lui aussi nouveau, témoin de la volonté d’ouverture de Roquette à la communication.
En attendant, la production de la farine complète Algalin, à base de micro-algues, a démarré sur le site de Lestrem. Une unité a été mise en route en ce début d’année 2012 pour produire 300 tonnes d’Algalin, avant d’atteindre les 5 000 tonnes après un agrandissement prévu à la fin de l’année.
Les micro-algues n’ont pas fini de faire bouger le géant du Nord.