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Bonne nouvelle ? Pas vraiment car les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la crise de la Covid-19 ont protégé les dirigeants de la faillite. Le Grand Est demeure fortement impacté par le chômage des entrepreneurs et l’augmentation du nombre de dirigeants en situation de perte d’emploi devrait, inévitablement, augmenter cette année et encore plus en 2022. Les données sur la création d’entreprises qui explose, le nombre de défaillances qui est au plus bas depuis trente ans, tout cela n’est qu’artificiel. «Ces remarquables indicateurs de performance ne font toutefois par illusion. En 2020, l’économie réelle a mis un genou à terre et les entrepreneurs se sont efforcés de tenir au prix d’efforts humains et financiers exceptionnels», explique Frédéric Barth, le directeur général d’Altares. «L’an passé, malgré un recul historique, ils sont près de 2 500 femmes et hommes chefs d’entreprise à se retrouver sans activité dans la région Grand Est, un niveau dramatiquement élevé», assure Anthony Streicher, le président de l’association GSC. «Ces chiffres doivent nous inciter à la plus grande prudence car l’arrêt progressif des aides va provoquer une montée des eaux lente, progressive et inexorable. Notre devoir est de sauver et de protéger tous les entrepreneurs, qui créent de la richesse et de l’emploi sur nos territoires», assure Anthony Streicher, le président de l’association GSC. Côté profil des dirigeants impactés, l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs assure que ce sont les chefs d’entreprise senior (âge médian de 48 ans) et expérimentés qui sont le plus touchés. «Ils auront davantage de difficultés à rebondir après le prononcé de la liquidation judiciaire de leur entreprise.» Rassurant...