Validation du plan social chez le géant agroalimentaire Cargill
Mardi 18 août, l’administration de Cargill a validé le plan de sauvegarde de l’emploi pour l’usine d’Haubourdin. L’entreprise d’environ 300 salariés transforme du maïs, en provenance essentiellement du sud de la France et du sud de l’Europe, et fournit notamment des produits de dialyse. Mais la direction veut y abandonner l’activité d’extraction d’amidon, qu’elle dit être déficitaire, et se repositionner sur la seconde activité du site : la transformation de l’amidon en ingrédient industriel de spécialité pour la pharmacie et l’alimentation infantile. Selon la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte), les mesures d’aide au reclassement interne et externe étaient «suffisantes». Le projet de licenciement collectif porte sur 170 suppressions de poste et 16 modifications de contrat de travail «susceptibles de conduire au licenciement pour motif économique de 186 salariés». La direction de Cargill évoque quant à elle «129 personnes licenciées au maximum» grâce à la «création de 30 postes et un investissement de 30 millions d’euros dans les deux ans». Si l’usine d’Haubourdin a continué de produire durant le confinement, la direction annonce que la demande des clients et la production n’ont pas augmenté.