#vad.conext, accélérateur de business et de rencontres

Nous avons rencontré trois entrepreneurs régionaux qui exposeront lors de #vad.conext. Pour certains, c’est une grande première. Pour d’autres, c’est l’occasion de présenter une innovation aux visiteurs.

Le commerce de demain : de plus en plus mobile ?
Le commerce de demain : de plus en plus mobile ?

Remove The Background est une filiale de l’entreprise éponyme située au Danemark. Leader de la retouche et du détourage d’image, elle livre des images optimisées pour les e-commerçants, les bloggers, les designers, les photographes et les webmasters.

Parce qu’aujourd’hui le e-commerce est bien ancré dans les habitudes de consommation française, les marketplaces (Amazon, eBay, Priceminister, pour ne citer qu’eux) sont obligés de soigner la présentation de leurs produits. «Ils ont édité de nouvelles normes pour les images comme le produit centré sur un arrière-plan blanc ou une taille précise d’image. Il y a dix ans, ils étaient sur du quantitatif avec des recrutements en masse. Mais, aujourd’hui, place au qualitatif. Des photos qui accrochent le regard, c’est très important dans l’acte d’achat», explique son dirigeant Laurent Magniez. Les images reçues par les clients de Remove The Background sont traitées par une équipe de production au Viêt-Nam. En 2013, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires d’un million d’euros. Dans ses locaux de Tourcoing, la filiale française – créée cette année – travaille avec des acteurs de la VAD. Laurent Magniez participe pour la première fois à #vad.conext et pourra ainsi rencontrer ses clients, mais surtout en trouver de nouveaux.

 

Houplines

Fabry Logistics : un premier pas sur le marché du e-commerce

D.R.

Fabry Logistics compte sur le salon pour s’implanter sur le marché du e-commerce.

C’est en 1900 que naît Fabry Logistics avec la création de l’activité transport entre Paris et le Benelux. En 1947, un premier bureau de douane ouvre à la frontière franco-belge pour établir les déclarations. Mais avec l’ouverture des frontières arrive la nécessité pour Fabry Logistics de trouver de nouvelles activités. Un premier dépôt ouvre à Maubeuge en 1947. Après le rachat d’EGTN, spécialiste du conditionnement, l’entreprise s’oriente vers ce secteur et propose deux activités : le conditionnement à façon (mise sous film thermo-rétractable, montage et remplissage de présentoirs PLV, pose de sticks…) et le co-packing pour la promotion de produits distribués en région et au Benelux. Aujourd’hui installée à Houplines sur 22 000 m2, Fabry Logistics remonte la pente après des périodes compliquées et un redressement judiciaire en 2011 suite à la crise et aux clients contraints de réduire leurs stocks. Deux entrepôts viennent d’ouvrir à Paris et Lyon. De l’affrètement de conteneurs dans le monde entier, jusqu’à la livraison des points de vente ou aux entrepôts de la grande distribution en France ou en Europe, les clients de Fabry viennent de tous secteurs d’activité et sont de toute taille : textile, informatique, automobile, etc. Fidèle à son métier d’origine, l’entreprise s’occupe toujours des procédures douanières ou de la TVA européenne. David Fabry, à la tête de la société de 100 salariés, représente la 5e génération. L’entreprise travaille actuellement en B to B mais espère bien faire du B to C, le salon étant le moyen de s’implanter sur le marché du e-commerce, encore inconnu de l’entreprise.

 

 Villeneuve-d’Ascq

Autarcia : une caisse virtuelle pour révolutionner le commerce de demain

 

Autarcia © Tyler Olson - Fotolia

Le commerce de demain : de plus en plus mobile ?

Bruno Watine a créé le groupe ASAP – pour As Soon As Possible – en 1997, avec, comme chef de file, l’entreprise Golden Eyes, éditrice de solutions en cloud computing dédiées à la gestion de la relation client et aux programmes de fidélité. Depuis, le groupe compte plusieurs sociétés. En 2004, Bruno Watine imagine Autarcia, dont une innovation à destination des commerçants sera présentée au #vad.conext.

Archipelia. C’est le nom de la solution développée par Autarcia sur un principe simple : offrir aux entreprises une solution de gestion dont on ne paye que l’utilisation au lieu d’en acquérir une licence. Cet outil de pilotage dédié au dirigeant – également appelé ERP (Enterprise Ressource Planning pour les non-convertis) – permet de gérer à distance, de sa tablette ou de son smartphone, la gestion des stocks, des commerciaux, les fiches de paie, etc. «Ça devient aussi facile de piloter son entreprise que de publier une actualité sur un réseau social», assure Robin Pirez, directeur de la communication. En juin dernier, Autarcia a procédé à une levée de fonds de 850 000€ avec pour objectif d’être «leader français sur le marché du cloud» selon Bruno Watine. Une deuxième levée de fonds est prévue d’ici trois ans, pour l’ouverture d’agences en France, voire à l’international. Mais aussi pour recruter et renforcer l’équipe.

Sur le salon, une démonstration de caisse virtuelle. Si Autarcia participe au #vad.conext, c’est pour présenter son système de caisse virtuelle. Il s’agit d’une interface tactile où il est possible de comptabiliser des achats, d’assurer des paiements, d’éditer des factures, etc. Autrement dit, dans un supermarché du futur un employé pourra vous dire, grâce à cette caisse mobile, s’il y a en stock votre dernier produit préféré.