Entreprises

S’adapter aux exigences nouvelles des candidats et des salariés...

Quelles sont les nouvelles attentes des salariés ? Comment les intégrer dans l’organisation des entreprises ? Éléments de réponse le mardi 24 septembre dans le cadre des Matinales d’Expertise au Cescom de Metz.

Dans le secteur du recrutement, un changement de paradigme s’est accéléré depuis la période de la Covid-19.
Dans le secteur du recrutement, un changement de paradigme s’est accéléré depuis la période de la Covid-19.

C’est une certitude accélérée par la période pandémique : l’entreprise doit évoluer en s’adaptant aux nouvelles attentes des salariés. Le marché du travail doit composer avec les exigences actifs pour lutter contre les démissions et séduire les meilleurs talents. Dans une France où seulement 6 % des salariés se considèrent pleinement engagés, la première attente est, sans surprise celle d’un poste valorisant et valorisé. Deux phénomènes illustrent l’importance pour les employeurs de prendre en compte cette exigence de plus en plus forte : le quite quitting et le résentéisme. La première de ces tendances est une «démission silencieuse» qui voit les salariés désenchantés par leurs fonctions se limiter au strict minimum de leur fiche de poste. La seconde tendance est une version plus vindicative de la première adoptée par des employés qui ne peuvent pas se permettre de démissionner. Mauvaise rémunération, manque de reconnaissance, peur de l’avenir sont autant de raisons qui les poussent au conflit avec leurs collaborateurs. En réalité, la véritable quête de nombreux employés est davantage celle d’un métier qui fait sens dont les résultats sont concrets, mesurables, immédiats et tangibles.

Le monde du travail change...

Se sentir utile, voir le résultat de son travail, avoir la conviction d’accomplir des tâches concrètes sont des sources de plaisir au travail. Un véritable appel aux chefs d’entreprise à freiner l’hypertechnicisation des métiers et à ne pas délaisser, bon sens, efficacité et utilité. Notre époque est marquée par de nombreux bouleversements sociétaux, sanitaires et environnementaux. Au sommet de cette pyramide de défis se situe : le changement climatique. Une situation incertaine qui suscite de véritables angoisses, en particulier chez les jeunes actifs, très sensibilisés aux questions environnementales. Ce sentiment de fatalisme vis-à-vis du dérèglement climatique porte désormais un nom : l’écoanxiété. Et celle-ci pousse à la démission de jeunes salariés, y compris parmi ceux qui étaient pourtant les plus passionnés par leur travail. Les actions ponctuelles pour réduire le bilan carbone ou les inégalités sociales ne suffisent plus à retenir les salariés les plus engagés. Ceux-ci se tournent davantage vers des entreprises qui entreprennent de revoir totalement leur modèle économique dans le but d’avoir un réel impact sur la crise climatique en se convertissant à l’économie verte et en changeant leur modèle. D’autres critères entrent aussi en ligne de compte : besoin de plus de flexibilité entre présentiel et télétravail, meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, attrait pour la semaine de 4 jours, aspiration à rester maître de sa carrière après 50 ans, nécessité d’évoluer grâce à la formation. C’est ce contexte de profondes mutations dans lequel les entreprises sont amenées à renouveler leurs pratiques RH et managériales qui sera décrypté le mardi 24 septembre dans le cadre des Matinales d’Expertise de Techno’pôles. Rendez-vous au Cescom de 8 h 15 à 10 h. Cette session sera animée par Claire Gaillard, cheffe de projet, du cabinet en Ressources Humaines Randstad Risesmart, en présence de Daphné Chaudron, Manager Lorraine chez Randstad Search.

Renseignements, inscriptions avant le 23 septembre : https://www.billetweb.fr/matinale-dexpertise-difficultes-de-recrutement.