Entreprises
Récupérer ses créances... un vrai sport du quotidien d'entreprise
Le jeudi 14 mars, l’Union des Entreprises de Moselle organise un afterwork dont le thème sera centré sur la gestion des impayés. Une session qui donnera des clés essentielles aux chefs d’entreprise confrontés à ces retards ou défauts de paiement pouvant nuire à une trésorerie. En la matière, voici, en préalable, quelques conseils pratiques. Liste non exhaustive.
Facturer une marchandise ou une prestation de service, c’est bien. Encaisser le montant de la transaction, c’est encore mieux. Les impayés, comme les retards de paiement, altèrent la santé d’une trésorerie et la poursuite de l’activité d’une entreprise. Premier élément clé. Avant de s’engager avec un prospect, on aura tout intérêt à vérifier au préalable sa solvabilité. De nombreux sites comme https://www.societe.com/ ou https://www.infogreffe.fr/ donnent accès à des documents essentiels des entreprises, comme le bilan, le rapport de gestion, le compte de résultat. Le Kbis, lui, renseigne sur l’éventuelle procédure collective à l’encontre de la société et de son ancienneté. Autre piste à explorer pour réduire les impayés : la négociation des acomptes sur commande avec ses clients, d’au moins 30 %. De cette manière, on s’assure que le client dispose d’assez de liquidités pour honorer le premier versement. Le devis, le bon de commande ou le contrat de vente doit comporter la mention «acompte». À défaut, les fonds avancés sont considérés comme des arrhes qui obéissent à un autre régime juridique.
Le prélèvement SEPA
Le prélèvement SEPA est un moyen de paiement dématérialisé qui permet au créancier de déclencher lui-même le paiement d’une facture libellée en euros, lorsqu’elle est arrivée à échéance. À la différence d’un virement, ce n’est donc pas le débiteur qui est à l’initiative du paiement, mais bien le créancier. En conséquence, on peut réduire les impayés et optimiser le flux de sa trésorerie. Pour mettre en place ce type de prélèvement avec ses clients, on doit au préalable leur faire signer un mandat SEPA. L’avantage, c’est qu’il peut être accordé tant pour un paiement ponctuel que récurrent et pour les 34 pays de la zone euro. Le retard de paiement est parfois dû à un simple oubli de la part du débiteur, lui-même engagé dans le développement de son activité. Il est ainsi utile de surveiller les délais de règlement des factures et de signifier à ses clients qu’elles arrivent bientôt à échéance. Le rappel présente un autre avantage. Si le client conteste le montant de la facture ou la conformité de la marchandise, on peut réagir sans tarder en amont de l’échéance, pour conserver le délai initialement prévu. Si malgré tout le soin apporté à la gestion du poste client, on constate qu’une facture n’a pas été acquittée, il convient de s’en occuper immédiatement. Les chances de recouvrer un impayé s’amenuisent en effet de jour en jour.
Un afterwork pratico-pratique
Reste alors la solution de la société de recouvrement de créances. Elle permet de récupérer l’argent tout en restant concentré sur son cœur de métier. «Optimiser la gestion de créances, votre entreprise n’est pas une banque !» : ce sera spécifiquement le thème de l’afterwork proposé par l’UE57 le jeudi 14 mars à 18 h 30, à l’Espace Mazelle (4e étage du 50 place Mazelle, Metz). Une session animée par Lætitia Marandel (société Partners Finances) sur la gestion et la garantie du poste client et le financement du poste client : le facto, Stéphanie Zampieri (société Economiz/Erozi) sur la stratégie de recouvrement à l’amiable : conseils et bonnes pratiques, Pascal Thuet (huissier de Justice - SCP A.DROIT) sur les origines et l'identification de l’impayé, le recouvrement amiable, les mesures conservatoires et le recouvrement judiciaire. Les participants auront là des solutions pratiques pour maximiser la récupération des créances tout en préservant la santé financière de leur entreprise.
Inscription obligatoire : https://forms.zohopublic.eu/contact247/form/PAfterworkUE5714032024/formperma/XE6Wr1curCz0w9T_Gm3rL2xJ83UyW_AEW8dTvX8WcV0