Implantée à Houplines
Promesse de Fleur s'enracine dans le durable et le responsable
L'entreprise d'Houplines avait triplé son activité pendant la période du Covid. Depuis, Promesse de Fleur – le numéro 1 de la vente en ligne de végétaux – continue sa belle poussée et va plus loin dans ses engagements sociaux et sociétaux.
Alors que la saison printanière
débute, chez Promesse de Fleurs, on s'active. D'autant plus que
depuis le confinement, les demandes sur le marché du jardin ont
littéralement explosé (+14% en 2021). «Avec
la décoration, c'est l'un des secteurs qui a été le plus boosté
pendant la crise sanitaire»
confie Pascal Griot, dirigeant de l'entreprise depuis une quinzaine
d'années.
Après
une explosion d'activité de l'ordre de 80% en 2020, la PME de 80
salariés retrouve aujourd'hui une croissance un peu en-deça de son
rythme habituel. «On
a observé une moindre chute en 2022 alors qu'on avait surperformé
en 2021. Pour 2022, la croissance a été plus faible et la demande
sera encore irrégulière en 2023, c'est un effet de rattrapage».
Inflation, perte de pouvoir d'achat, insécurité des ménages... la
période est difficile pour les consommateurs qui ont jardiné plus
que de raison en 2020 alors forcément, en ces périodes de vaches
maigres, ils lèvent le pied.
Malgré
une baisse de 11% de son chiffre d'affaires (à 15 M€), Pascal
Griot continue d'innover et de satisfaire les jardiniers avertis : si
l'entreprise réalise 95%
de son chiffre d'affaires sur le web,
c'est parce que ses multiples références en font un site très
pointu. Près de 20 000 références chez Promesse de Fleur (contre 2
000 dans une jardinerie classique), des espèces que l'on ne trouve
nulle part ailleurs et un service après vente efficace, sur un
marché très concurrentiel : on compte près 400 sites de vente de
plantes sur le web.
Le
sans plastique pour 2025
Naturellement déjà respectueux de l'environnement, Pascal Griot a voulu aller plus loin en mettant en place une stratégie RSE 2022-2026, à travers une trentaine d'engagements. «Nous n'appliquons pas de traitements chimiques et les seuls que l'on utilise sont bio. On ambitionne également de proposer une gamme potager et verger bio à hauteur de 40% (contre 30 actuellement). Depuis quelques mois, on a vraiment accéléré sur la commande sans plastique, qui sera généralisée en 2026. Par essence, l'horticulture est très consommatrice de plastique dans les pots, les caisses, le scotch...»
Aujourd'hui, les commandes sans plastique (avec un léger surcoût pour le consommateur) représentent un quart des commandes. Les plantations sont dans des protections en carton ou en papier macule et l'ensemble est compostable. Forcément, il a fallu s'adapter : «C'est plus compliqué, plus long et plus coûteux mais on arrive à industrialiser le process. Les collaborateurs eux-mêmes trouvaient qu'il y avait trop de plastique» détaille Pascal Griot.
Ouverture de l'actionnariat aux
salariés
Du côté des engagements sociaux, Pascal Griot a choisi d'ouvrir l'actionnariat il y a un an et aujourd'hui, une majorité des salariés a suivi le mouvement. Et le dirigeant de souligner la fidélité sans faille de ses collaborateurs – seulement deux licenciements en 15 ans – dont 75% sont en CDI. Cette année, l'effectif pourra grimper jusqu'à une centaine de salariés, notamment sur des emplois opérationnels, sur l'horticulture, le soin aux plantes et le service client.
A raison de 2 000 commandes par jour
en haute saison, Promesse de Fleur vend dans toute la France et
exporte 10% de son chiffre d'affaires, exclusivement en Europe.
Pascal Griot compte accélérer pour les années à venir, tout en
ayant une logistique à gérer de main de maître puisque les
produits doivent arriver le plus rapidement possible pour éviter
leur détérioration.
Pour poursuivre le développement de l'entreprise, Pascal Griot est en train d'agrandir d'un hectare la surface d'élevage, pour la porter à 4 hectares. Avec l'idée de propose entre 2 à 2 500 références supplémentaires chaque année. Le terreau houplinois semble donc bien fertile pour Promesse de Fleur !