Maison Thuret : l'élégance de la peausserie française

Tapis, chaussons, bottines, bagagerie mais aussi tabliers en cuir... Maison Thuret est née de la passion de Fabrice et Axelle Homblé pour la décoration. Issu d'une famille de tanneurs, Fabrice Homblé a décidé de se lancer dans ce marché de niche il y a 11 ans : la peausserie, autrement dit, le travail des peaux et du cuir.

«On imagine nous-mêmes les produits, à l'image des chaussons, dont nous vendons plus de 13 000 paires par an. On innove sans cesse sur nos produits, c'est obligatoire dans ce métier» raconte le chef d'entreprise.

Obligatoire car sur l'activité de peausserie, seuls quatre ou cinq noms se partagent le marché. «Les clients cherchent un savoir-faire. C'est au Portugal que le travail à façon de la peau de mouton est le meilleur, c'est pour cela qu'on s'est associés à un atelier de confection là-bas. Nous avions cherché en France mais pour un moins bon résultat. Toutes les peaux que nous tannons sont issues d'animaux qui ont été consommés. C'est très important dans notre éthique». Au total, Maison Thuret propose 450 références, vendues sur son site Internet et à travers un réseau de 150 points de vente en France, Belgique et Espagne. En période de forte affluence, jusqu'à 600 colis peuvent être envoyés chaque jour.

Des produits Origine France Garantie

Avec 80% de l'activité, le web reste le canal de distribution le plus important pour Maison Thuret, avec une prédominance de ventes sur les peaux de mouton, les chaussons et les tabliers, qui séduisent aussi bien les chefs cuisiniers que les soudeurs. «On prévoit de se développer davantage à l'international, on est aujourd'hui mieux structurés pour se lancer».

Pour ajouter une corde de plus à son arc, Fabrice Homblé a racheté, en mars dernier, l'entreprise Mon Joli Bavoir, qui a développé le Bavoir Malin®, en tissu imprimé à Bondues, dont l'induction alimentaire lui permet d'être lavable imperméable. «L'entreprise était un peu endormie. On a tout refait de A à Z et aujourd'hui on propose quatre formes différentes, que l'on vend jusqu'au Japon !». L'occasion pour Fabrice Homblé de relever un nouveau challenge.