Le premier parc tertiaire 3ème génération d'Artea sortira de terre à Lesquin
Combiner les technologies de l’information et de la communication avec l’exploitation des énergies renouvelables : un pari indispensable pour préserver les ressources de la planète et qui s’inscrit pleinement dans les enjeux de la troisième révolution industrielle.
A Lesquin, le promoteur Artea est en train de construire le premier parc français 3e génération, mix innovant d’entreprises et de services dans un cadre environnemental hors pair. Premier promoteur français spécialisé dans les immeubles à énergie positive, Artea est aujourd’hui présent dans le logement, l’immobilier commercial et la rénovation, avec des réalisations aux quatre coins de la France. Le groupe est notamment à l’origine du premier bâtiment à énergie positive de la région PACA (Le Prisme), du Rubis (Aix-en-Provence) − qui produit plus de deux fois ses besoins en énergie grâce à sa centrale solaire − ou, plus récemment, de l’Arteparc, en banlieue aixoise. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : une croissance organique de 20% en moyenne par an et un patrimoine d’environ 100 M€ pour 50 000 m2.
Parc du Mélantois. D’ici juillet prochain, c’est en Nord-Pas-de-Calais que le groupe a choisi de dupliquer le parc aixois. Objectif : en faire le premier parc tertiaire 3e génération de France. Soi 20 à 30% de consommation en moins, ventilation double flux, panneaux solaires, centrales photovoltaïques, régulation énergétique des bâtiments en réseau… «Sur l’Arteparc d’Aix, 35 entreprises se sont rapidement implantées sur 17 000 m2, avec des locomotives dans le biomédical, les technologies ou les activités de développement durable. A Lesquin, le bâtiment sera deux fois plus grand. Nous y construisons ce qui a déjà fait ses preuves à Aix-en-Provence. Notre arrivée dans le Nord-Pas-de-Calais est un enjeu majeur pour le développement du groupe», explique Philippe Baudry, PDG. Situé sur le parc du Mélantois, le terrain, acheté par la CCI Grand-Lille, a été un moment convoité par Bouygues qui l’a finalement abandonné.
Première tranche. Le premier bâtiment – 2 000 m2 – sera livré d’ici juin. Le bureau d’études Ingérop s’y est déjà installé. Il sera rapidement entouré d’une vingtaine d’autres bâtiments avec des pôles services en restauration, détente (salle de sport, crèche…), un pôle de coworking, un pôle associatif… 44 000 m2, 1 500 places de parking, 20 centrales solaires et un investissement de 120 millions d’euros qui devraient booster le sud de la Métropole et faire arriver un sérieux concurrent pour le parc de la Haute-Borne de Villeneuve-d’Ascq. Espérons que cela n’encombre pas davantage les axes routiers déjà surchargés… Une desserte est à l’étude pour faciliter la circulation des quelque 3 000 salariés estimés. Chaque bâtiment, équipé de sa propre centrale photovoltaïque, devrait consommer peu d’énergie tout en en produisant beaucoup (entre 60 et 75% d’auto-consommation sont envisagés par les ingénieurs d’Artea). Novateur, ce projet inscrira une fois de plus la région dans un élan de renouveau économique, en attirant des entreprises d’envergure.