Groupe IRD continue de soutenir les entreprises du territoire
Encore plus armé pour accompagner les entreprises : le Groupe IRD a profité de cette année 2020 pour renforcer ses actifs et aider le tissu économique à «relever les défis». L'an dernier, le Groupe a investi 9,4 M€ au capital des entreprises régionales et 30 M€ dans des projets immobiliers structurants.
Pour Thierry Dujardin, directeur général du Groupe IRD, l'année aura été un accélérateur de tendances. Le montant investi en 2020 dans des opérations régionales a été le même qu'en 2019 – 9,4 M€ sur les 23,3 M€ investis, toutes régions confondues –, mais avec un nombre de projets en baisse. Fait marquant, le Groupe IRD a franchi le cap du millier d'entreprises accompagnées.
Sur la période 2019-2020, 210 emplois ont été créés au sein des pépites régionales soutenues par le Groupe : Niryo (robotique), SFEIR (informatique), Ausha (Podcast), Faber (communication outdoor), Elysis Consulting (ingénierie)...
Le
fonds FE2T, le premier fonds territorial de capital-transmission, est
entré en action : créé en décembre 2020 et doté de 65
M€, il devrait
monter en puissance d'ici la fin de l'année avec 100 M€. Ce fonds
entrepreneurial, co-animé avec Picardie investissement gestion, a
pour objectif d'accompagner les entreprises à fort potentiel avec un
mélange d'apports en capitaux et d'apports en expertises en
transformation.
"Nous croyons dans les capacités des entreprises"
Autre
signe de l'étendue de l'action du Groupe IRD à l'ex-Picardie, le
fonds d'amorçage Finovam 2 a été élargi à l'ensemble des
Hauts-de-France, doté de 14 M€, avec un objectif à terme de 20
M€. «En
juillet 2020, nous avons également lancé la communauté IRD Connect
avec 150 dirigeants membres et des réunions tous les mois», détaille Thierry Dujardin. Podcasts, webinairs, news... les
entrepreneurs soutenus par l'IRD pourront conforter leur réseau,
échanger entre pairs et générer du chiffre d'affaires croisé.
«Etre
éclairé et éclairant»
Si
l'année a été riche en investissements, elle a aussi été celle
où les dirigeants ont eu davantage besoin de conseil et
d'accompagnement. IRD conseil (Nord transmission et Nord financement)
a réalisé 24 M€ de levées de fonds sur 9 opérations (parmi 7 de
cessions-transmissions, 2 acquisitions et 5 cessions) pour un total
de 76,5 M€ de chiffre d'affaires transférés et 391 emplois
pérennisés. C'est, par exemple, le cas du leader régional de
l'isolation de l'extérieur Cabre, de Sotraix/TCL (travaux publics),
de Clicar (location de véhicules), d'ORT (emballages)...
Quant
à l'accélérateur CoBoost, lancé il y a deux ans, il a accompagné
13 entreprises aussi bien sur des missions
de gestion de crise que sur des missions de transformation,
à l'image de Loïc Wattraint du groupe Faber ou de Romain Olivier
des Fromageries Olivier. «Nous
avons réalisé davantage d'accompagnement qu'en 2019. Nous voulons
être un investisseur éclairé et éclairant», explique Paul Damestoy, récemment nommé directeur général
adjoint. CoBoost va d'ailleurs proposer également un diagnostic RSE
pour les entreprises désireuses de se lancer dans la démarche.
L'immobilier,
une valeur sûre
Alors
que les entreprises ont quitté leurs sièges sociaux durant le
confinement et que la façon de travailler se redessine, l'immobilier
reste une valeur phare pour le Groupe IRD : 30 M€ investis, 34
opérations en portefeuille pour 300 M€ d'actifs immobiliers :
Bayer, Eiffage, Spie, Kiloutou, etc. Et pour l'année 2020 la
livraison du siège de l'Etablissement français du sang à
Eurasanté, le restaurant le NÜ à Euralille ou le bâtiment
Business Home à Lezennes pour le compte du groupe Adeo... Au total,
plus de 11 hectares en cours d'aménagement et 123 000 m2
développés en location.
Restent
également l'aménagement des Jardins-d'Eau sur la zone de la
Pilaterie, le Front-de-Lys à Halluin ou le parc Napoléon à
Hellemmes et bientôt, le futur siège de la Banque populaire du Nord
sur la friche Transpole, à Marcq-en-Barœul. Une nouvelle foncière
a vu le jour : Avenir et Territoires 3, dont Groupe IRD et Batixis
sont les premiers actionnaires aux côtés d'entrepreneurs de la
région. «De
nombreux projets ont été décalés à cause des reports de permis
de construire. Les prix augmentent car il y a davantage de liquidités, mais nous essayons d'éviter ces bulles et continuer d'investir», poursuit Thierry Dujardin.
«Les
portefeuilles sont sains»
«En
2020, le taux de défaillances n'a jamais été aussi bas (32 184
défaillances au niveau national contre 50 000 habituellement – moins 38,1% – , un niveau au plus bas depuis 30 ans), mais il faut mettre
cela en perspective avec les aides. C'est certain qu'il y aura un
rattrapage et des secteurs ont souffert plus que d'autres. D'autres
repartent très fort comme le consulting, le BTP...» analyse Thierry Dujardin.
Si
les PGE n'ont pas été consommés pour la moitié des entreprises
régionales, reste le mur de la dette et un effet report sur 2022...
La prudence reste donc de mise, avec des pénuries importantes dans
les matières premières, mais aussi en ressources humaines, qui pèsent sur le moral des entrepreneurs.