Franck Flipo : “Au club E6,je reçois, je donne, en tout casj’interviens sur mes forces !”

 

La Gazette. Comment êtesvous entré en contact avec le club E6 ?
Franck Flipo. Par un ami, Rémy Lemère, et un client, François- Xavier Allard, voilà trois ou quatre ans. J’ai d’abord dit que je n’aurai pas le temps puisque je venais de reprendre cette TPE mais mon épouse et Rémy m’ont conseillé de réfléchir. La solitude du chef d’entreprise a fini par peser et puis je travaillais depuis 22 ans avec mon épouse qui est designer internationale. Il arrivait qu’on ne soit pas d’accord. Elle est créatrice, moi plutôt manager et technicien, c’est complémentaire mais aussi source de divergences. J’avais donc parfois besoin de m’aérer l’esprit et d’échanger pour voir où j’allais, à la fois dans ma nouvelle PME mais aussi dans ma relation avec mon épouse. Mais, en fait, quand j’ai dit oui au club E6, c’est surtout le groupe “Autrement” qui est devenu ma seconde famille.

Que vous a apporté votre groupe, mais le club E6 a-t-il lui aussi répondu à vos attentes ?
“Autrement” est vraiment devenu une part importante de ma vie, mon épouse y participe régulièrement sans être membre. J’ai voulu, avec elle, soumettre notre problématique de couple et voir comment les autres s’en sortaient et si nos solutions à nous, les Flipo, allait dans le bon sens. Le débat, très franc, très direct, a passionné tout le monde tout de suite et je ne vois plus mon rôle de manager de la même façon. De manière générale, je participe activement, je donne, je veux aussi recevoir, mais j’essaie de rester dans mes compétences. Cela dit, tous les thèmes de l’entreprenariat m’intéressent. D’ailleurs, à “Autrement” nous ne cessons de nous voir, de nous consulter en quasi-permanence. Je n’en souffre pas beaucoup, cela dit, si tout le monde réagit comme moi, ça n’ira pas…Mes vrais liens sont avec “Autrement”. Mais je crois que si la participation des groupes à l’événementiel que propose le club E6 en temps ordinaire peut être plus active, c’est d’abord à eux de le décider grâce à un échange préliminaire entre le secrétaire général et les présidents de groupes. J’avoue que la vie des groupes est tellement intense que prendre encore de son temps pour accompagner les manifestations du club E6 m’a fait parfois reculer. Mais tout cela n’est peutêtre pas éternellement figé, c’est la personnalité du futur secrétaire général qui fera peut-être bouger les choses.

Songez-vous à parrainer quelqu’un ?
Oui, je pense à deux personnes mais je crois que la situation doit être bien mûre pour y aller, à la fois du côté du parrain et de celui du parrainé. J’ai d’ailleurs moi-même longuement hésité avant d’accepter le parrainage de Rémy. Parce qu’une fois qu’on s’estime prêt, il faut participer vraiment pour tirer le meilleur du groupe et lui apporter ce que l’on peut.

En définitive, que vous apporté le club E6 ?
M’ouvrir la porte d’un très bon groupe qui lui-même n’a cessé de m’éclairer sur moi, ma PME et mon couple. Exemple, au tout début j’étais un peu dans le flou après avoir repris cette société parce qu’elle présentait pas mal de particularités sur un marché que je connaissais peu, moi qui venait de la grande distribution. On m’a vite donné des repères, des chiffres, des comportements à adopter, des gens à rencontrer, bref on se sent épaulé et presque accompagné.