France Relance : Vauconsant abat la carte Jeunes

Lancé il y a un peu plus d’un an dans le cadre du plan étatique France Relance, le dispositif «1 jeune, 1 solution» a bénéficié d’une enveloppe de 50 M€. Objectif affiché : faciliter l’entrée des jeunes dans la vie professionnelle. L’occasion également pour les entreprises d’investir dans les compétences de demain. Cas d’école à l’entreprise Vauconsant de Dombasle-sur-Meurthe, visitée par le préfet de Meurthe-et-Moselle le 22 juillet dernier.

Arnaud Cochet, le préfet de Meurthe-et-Moselle est passé à l’entreprise Vauconsant de Dombasle-sur-Meurthe pour faire un bilan du dispositif «1 jeune, 1 solution».
Arnaud Cochet, le préfet de Meurthe-et-Moselle est passé à l’entreprise Vauconsant de Dombasle-sur-Meurthe pour faire un bilan du dispositif «1 jeune, 1 solution».

«Nos apprentis sont la main-d’œuvre de demain. C’est la stratégie d’avenir pour avoir les compétences nécessaires demain», dixit Anthony Cantele, le directeur de l’entreprise Vauconsant (groupe Matfer Bourgeat) de Dombasle-sur-Meurthe. Avec ses 130 employés (dont environ 5 % d’apprentis) sur son usine de 7 500 m² sur la ZAC des Sables dombasloise, ce spécialiste dans la conception et la fabrication d’équipements pour la distribution de repas (créée en 1926) a été soutenue au titre du plan étatique France Relance avec le dispositif «1 jeune, 1 solution». En production ou encore dans les sphères du marketing et du commercial, cette entité du groupe Matfer Bourgeat abat la carte jeunes depuis plusieurs années permettant ainsi de préparer l’avenir et les compétences nécessaires pour le bon fonctionnement de l’entreprise.


50 M€ depuis un an

Lancé depuis un peu plus d’un an, le dispositif «1 jeune, 1 solution» de France Relance se solde aujourd’hui par «50 millions d’euros distribués pour favoriser l’emploi des jeunes et leur faciliter l’entrée dans la vie professionnelle», comme l’assure Arnaud Cochet, le préfet de Meurthe-et-Moselle à l’occasion de sa visite de l’entreprise dombasloise le 22 juillet dernier. 3 900 primes à l’embauche ont été financées, 4 500 contrats d’apprentissage et de professionnalisation ont été accompagnés depuis un an, 2 250 entrées en service civique ont été enregistrées et 600 CIE (Contrat initiative emploi jeunes) visant à accompagner les jeunes les plus éloignés de l’emploi avec des parcours d’insertion sur mesure ont été signés. «Ce dispositif «1 jeune, 1 solution» a également comme objectif d’orienter et de former les jeunes vers les secteurs et les métiers d’avenir. Les jeunes sont ainsi formés dans des filières stratégiques que sont notamment l’automobile, l’énergie, la sous-traitance aéronautique, l’agroalimentaire ou encore la bioéconomie.» De quoi faire face au manque redondant de main-d’œuvre et aux difficultés de recrutement évoquées par bon nombre d’entreprises ? L’apprentissage (à tous les niveaux) s’affiche comme une réponse indéniable sur le moyen et long terme. À l’instant T, les choses apparaissent de plus en plus délicates, et ce, tous secteurs confondus.