Enedis, un acteur engagé dans le développement territorial
En Hauts-de-France, Enedis gère 85 980 km de réseaux électriques pour le compte de 3 millions de clients. En 2021, cet acteur clé de la transition écologique a investi près de 313 millions sur le territoire et restera sur la même dynamique pour 2022, avec l'ambition d'accompagner les grands projets de développement.
Qu'il s'agisse du canal Seine-Nord
Europe, de e-Valley, des gigafactories de Douvrin et de Douai ou encore
des aménagements pour les JO 2024, Enedis s'engage sur la majorité
des projets majeurs du territoire, à la fois en raccordement, en
mise à disposition de puissance via la construction de nouveaux
postes sources, en électrification des quais, etc.
«Notre objectif ? Garantir la fourniture du réseau et sa puissance. Quand on parle de souveraineté économique, de relocalisation de l'industrie, derrière il faut mettre à disposition des entreprises la puissance nécessaire pour rendre cela accessible», rappelle Thierry Pagès, directeur régional.
La filiale indépendante
du groupe EDF depuis 2008 raccorde, chaque année dans les
Hauts-de-France, plus de 10 300 clients (particuliers comme
entreprises), un chiffre en constante croissance. L'ensemble des
équipes (régionales mais pas uniquement) ont d'ailleurs été sur
le pont lors de la récente tempête Eunice, pour laquelle 350
renforts de toute la France sont arrivés en région.
Ancré
dans la dynamique rev3
Pour
accompagner les mutations énergétiques à horizon 2050 – et les
nouveaux usages liés par exemple aux projets industriels régionaux
–, Enedis doit anticiper l'évolution du réseau public de
distribution d'électricité : «Sur
des projets comme celui des gigafactories, on anticipe les besoins en
puissance des plateformes. Nous avons des scénarios pouvant aller
jusqu'à 130 mégawatts de puissance.»
Si
le nucléaire reste majoritaire (à 59%) dans le réseau de
distribution, Enedis met les nouveaux usages au cœur
de ses ambitions et intègre 95% des énergies renouvelables. «Le
levier le plus adapté reste l'électricité ou l'hydrogène vert, qui nécessitent tout de même la puissance électrique. Nous sommes pleinement intégré dans rev3», détaille Thierry Pagès.
De
nouveaux usages de l'énergie
En
Hauts-de-France à fin 2021, 463
fermes éoliennes ont été raccordées
(pour 5 778 mégawatts) ainsi que 28 000 installations
photovoltaïques. Mais ce sont aussi 4 621 bornes de recharge
pour véhicules électriques qui ont été installées (deux fois
plus que l'an dernier), pour un parc de 60 000 véhicules.
A horizon 2035 et au regard des
objectifs fixés par la Programmation pluriannuelle de l'énergie, il
devrait y avoir 1 180 000 véhicules électriques ou hybrides en
Hauts-de-France, soit presque 8% du parc français et 151 500 bornes
publiques.
La région compte également 8 655
autoconsommateurs individuels (équipés de panneaux
photovoltaïques qui fournissent l'intégralité de l'électricité) alors qu'ils n'étaient que 1 500 il y a cinq ans, avec à la clé une
réduction de la facture d'électricité de l'ordre de 20 à 50%.
«Nous
avons également mené 30 opérations d'autoconsommation collective
en 2021», précise Thierry Pagès. Qui ajoute : «Rendre
possible l'accès à l'électricité permet un développement
équitable sur l'ensemble des territoires et de réduire la fracture
numérique : si l'on évoque le très haut débit, nous avons
installé plus de 188 000 supports et 6 552 km de fibre sur le
Nord - Pas-de-Calais.»
Pour
cette année, Enedis prévoit d'augmenter ses effectifs régionaux –
le groupe emploie 2 500 collaborateurs directs et mentionne 2 000
emplois indirects – avec une quarantaine de recrues, notamment en
exploitation, ingénierie, maintenance... «Nous
sommes aussi en campagne de recrutements sur l'alternance», lance Thierry Pagès. Le groupe en compte actuellement plus de 150
rien que sur les Hauts-de-France.