Encuentro sublime des cacaos d'exception

Tablette Pistaches d'Iran, tablette noisettes du Piémont, Oursons de Noël, palets fourrés amande et coco... dans cette nouvelle boutique du Vieux-Lille, on trouve tout ce qui fait le savoir-faire d'Encuentro, cette marque née en 2012 à Punta Cana (République Dominicaine) de la passion de Candice Peytour et d'Antoine Maschi pour le cacao. Passé ensuite par la région parisienne, Encuentro finit par arriver au MIN de Lomme en 2019 pour s'installer définitivement à Saint-André-lez-Lille deux ans plus tard, avec un site de fabrication d'environ 500 m², adossé à une boutique. Tout un périple géographique pour la marque qui aujourd'hui est plus que reconnue, jusqu'au Japon et même au Canada. Mais ce qui fait la singularité d'Encuentro, c'est un travail sans pareil réalisé autour du chocolat, sans aucun autre ingrédient facilitateur : «Ici, on fabrique nos produits directement à partir de la fève, en 'bean to bar'. Nous ne sommes qu'une centaine de chocolatiers à faire cela en France (sur 3 000 professionnels, ndlr)», explique Candice Peytour.

Une toute nouvelle boutique à Lille

À quelques jours des fêtes de fin d'année, à la fabrique de Saint-André, la trentaine de salariés – ils n'étaient encore que 15 en septembre dernier – œuvrent d'arrache-pied dans cette période cruciale où les clients viennent en nombre à la boutique. Ouverte en novembre 2021, elle attire sans cesse plus d'amateurs de chocolat haut de gamme. «Mais nous ne sommes pas du tout dans le luxe. Au contraire, nous nous voulons accessibles. Notre différence, c'est sur le savoir-faire des origines que nous avons fait le choix de ne pas mélanger. On a la volonté de montrer qu'il n'existe pas qu'une variété de chocolat noir mais bien une infinie. On vient chercher la gourmandise autrement qu'avec le sucre pur», poursuit-elle.

Pérou, Mexique, El Salvador, Guatemala... ces cacaos grands crus sont savamment sélectionnés par Candice et Antoine qui multiplient les allers-retours et s'adossent à des sources de qualité. La marque s'enorgueillit de travailler avec des cacaos biologiques d'exception ainsi que des cacaos rares sur des micro lots (Bolivie, République Dominicaine, Brésil...) séchés et fermentés pour leur apporter des «notes singulières». Un travail de sourcing qui peut aboutir à une période entre six mois et un an pour que la tablette sorte de la fabrique.

Le futur fleuron du chocolat régional ?

Déjà distribué dans 250 points de vente en France et 20 à l'étranger, Encuentro est passé à la vitesse supérieure en novembre dernier avec l'ouverture d'une boutique sur la Grand'Place de Lille dans un endroit laissé vacant depuis... sept ans. «On a insisté et on a fini par convaincre le propriétaire pour une durée de six mois mais on compte bien rester, c'est un premier pas dans le Vieux-Lille ! Ce n'est pas une boutique éphémère de Noël. On l'a conçue comme un endroit durable avec des meubles sur-mesure pour les présentations de nos tablettes», détaille Antoine Maschi, qui veut hisser Encuentro «au niveau des grandes fabriques françaises». On y retrouve évidemment ce qui fait la renommée de la marque avec l'ensemble de la collection de tablettes mais aussi de la pâte à tartiner, des rochers, des noisettes de Piémont enrobées ainsi que des infusions (élaborées à partir de l'écorce des fèves). Parmi les best-sellers de la boutique, la tablette Pistache, sortie il y a un mois seulement, composée de 80% de pistaches d'Iran et enrobée de chocolat du Pérou. Mais aussi la tablette Noisettes de Piémont. «Nous sommes sur des goûts engagés. Si on travaille avec des produits, c'est parce qu'ils nous inspirent».