“Au Club e6, si l’on estdisponible et active, il fautle montrer sans trop tarder !”

Le Club e6 a pour objectif de rompre la solitude du chef d’entreprise par le partage d’expériences et de compétences, favorisant par l’échange la progression de l’homme, chef d’entreprise, et ce, dans le respect de six valeurs : écoute, échange, entraide, épanouissement, équilibre et efficacité. Ce mois-ci, nous rencontrons Ludivine Dufour de la société Shake Up, gestion administrative et commerciale de l’entreprise, appartenant au groupe Tapage.

“Au Club e6, si l’on estdisponible et active, il fautle montrer sans trop tarder !”

La Gazette. Pourquoi avoir rejoint le groupe e6 ?
Ludivine Dufour. Après avoir créé en 2011 Shake Up, je me suis sentie seule. Je ne rencontrai que mon amie et associée Sylvie, et je sortais d’une entreprise de 160 personnes. Donc il y a eu rupture. J’ai rencontré un de mes clients, Pierre-Yves, chez un autre client qui était déjà au Club e6 et qui m’a parrainée : c’est M. Seys de la société Artémis. Je cherchais d’abord à être entourée sur le plan humain et éventuellement entrepreneurial. Partager mes problèmes et témoigner de mon expérience professionnelle qui a en fait démarré en 2010. Mon but a immédiatement été atteint. Comment se sont passés

vos débuts au Club e6 ?
En octobre 2011, j’ai assisté à une première réunion au sein de mon groupe Tapage. Il y avait deux intégrations ce jour-là et le thème était “Les impayés, comment s’en sortir ?”. J’étais en plein dans mon univers, ce qui fait qu’au lieu d’être passive, je me suis retrouvée subitement en train d’indiquer des pistes. Ensuite il y eut une réunion en mars dernier au Stadium Nord sur le Losc et là, avec 11 réseaux participants, j’ai pu échanger cartes de visite et opinions avec plein de monde. Et j’ai rencontré Patricia que je ne connaissais que de nom.

Comment imaginez-vous la suite ?
Je réalise dès maintenant que je suis plus active que je ne l’aurais imaginé. Les thèmes abordés en réunion me sont familiers, ce qui fait que je prends la parole. Cela ne sera pas tout le temps comme ça, j’ai beaucoup à apprendre. Mais j’ai l’impression qu’on attend de moi ou d’autres que je ne perde pas trop de temps à révéler mon dynamisme et mon envie d’être utile. J’ai même organisé en février une réunion avec Tapage sur “La prospection et la fidélisation du client” et ça a très bien marché. Ça me concernait personnellement parce que j’ai tendance à mélanger les relations personnelles avec un client avec la démarche professionnelle. Donc on a parlé des limites à ne pas franchir.

Grâce au Club e6, vous trouvez donc déjà l’épanouissement ?
Plus vite que prévu ! J’ai même dans l’idée de parrainer un client sur Lys-lez-Lannoy, je vais voir la question prudemment. J’étais un peu craintive parce que je suis auto-entrepreneuse, on m’avait dit que c’était mal vu : c’est faux ! De même, je vois qu’il n’y a pas de cloisonnement exagéré entre l’humain et l’entrepreneurial. Je pense qu’il ne faut pas être hypocrite : si nous sommes dans un club, c’est aussi pour que cela favorise le business au bout de la relation. Mais ce n’est pas une obsession maladive.

Que pensez-vous du Club e6 finalement ?
Je ne le connais pas vraiment puisque je ne participe pour l’instant qu’au groupe Tapage. Le Club e6 lui-même me semble lointain pour l’instant. Il faut attendre qu’il y ait un nouveau secrétaire général et que l’événementiel commun à tous les groupes se déclenche.

Shake Up aide le petit entrepreneur surchargé de travail (et, à la limite, le particulier) à gérer les aspects administratifs et commerciaux. La société a aussi un rôle de conseil, et ce, dans l’entreprise ou à distance, sur la métropole lilloise. L’activité croît vite depuis janvier.