Demarq-online monte en puissance sur le déstockage

En pleine période de fêtes, l’entrepôt et le magasin Demarq-online d’Hallennes-lez-Haubourdin sont le théâtre des allées et venues incessantes des clients mais aussi des préparateurs de commandes. Spécialisée dans la vente de produits high-tech et électroménager, l’enseigne s’est préparée à affronter une des périodes les plus importantes de son activité.

Demarq-online offre une seconde vie à ces produits qui seraient probablement détruits.
Demarq-online offre une seconde vie à ces produits qui seraient probablement détruits.

 

D.R.

Demarq-online offre une seconde vie à ces produits qui seraient probablement détruits.

À l’origine de Demarq-online, l’enseigne boulonnaise SBE – pour Société boulonnaise d’électronique –, imaginée en 1987 par Pierre-Yves Besem, toujours à la tête de l’entreprise. Bien implantée sur le marché du service après-vente avec la réparation de terminaux téléphoniques, puis de minitels, SBE a aujourd’hui abandonné ce marché quelque peu désuet pour la téléphonie mobile et les produits de petit électroménager via les garanties constructeurs des grandes marques comme Philips, JVC, Whirlpool, Haier, etc. Ainsi, 8 000 téléphones sont réparés par les 700 employés du site de Boulogne-sur-Mer. En 2006, SBE reprend Demarq-online, spécialisée dans la vente de produits qui ne peuvent plus être revendus par les constructeurs : emballages abîmés, produits exposés, échangés… Dix ans après, l’entreprise, composée de 15 salariés, affiche une progression de 20% de clients entre 2013 et 2014, pour un chiffre d’affaires de 4,2 millions d’euros. «Nous gérons d’importants volumes, comme les flux des invendus ou les changements de packaging, que nous proposons à la revente dans trois magasins : Hallennes-lez-Haubourdin, Ivry-sur-Seine et Boulogne-sur-Mer», explique Laurie Bateman, responsable d’activité. Chaque produit est testé, réparé si nécessaire avec des pièces agréées et éventuellement reconditionné. Le tout pour des prix pouvant allant jusqu’à moins 70%.

Jusqu’à un tiers des ventes sur la période des fêtes. Dès 2006, un site internet est lancé et un drive est même créé en 2013 à Boulogne-sur-Mer pour les gros volumes. Si à sa création, l’entreprise a débuté avec un seul fournisseur, elle en compte aujourd’hui plus de 20, permettant ainsi de renouveler régulièrement le stock de ses boutiques mais aussi du site internet qui réalise un quart des ventes avec 2 600 références. «Des contrats avec certains constructeurs ne nous permettent pas toujours de communiquer ou de vendre les produits sur Internet», précise Laurie Bateman. Et 70% du chiffre d’affaires est réalisé en magasin (4 000 références), avec une tendance forte sur les ventes de cafetières Senseo (jusqu’à 500 par mois !). Chaque année, 100 000 produits sont vendus, tous canaux de distribution confondus. L’enseigne envisage de développer, à l’avenir, une gamme électronique d’outillage et de bricolage.