Belveo® rend le mobilier d'extérieur innovant et résistant
D'Aix-en-Provence à Wambrechies. Créée dans le Sud en 2011 par François Riera, l'entreprise Belveo® a été reprise en 2019 par un Lillois, Edouard Sartorius. Le concept de la PME ? Du mobilier extérieur design.
Alors que l'été bat son plein, qui n'a jamais été confronté à un parasol qui se retourne à cause du vent ? C'est pour contrer ce phénomène que François Riera a développé une technologie brevetée au bout de deux ans de R&D – Easywind® – : deux jeux de baleine, l'un en fibre de verre qui permet de réduire la prise au vent du parasol et l'autre, composé de baleines statiques doublement renforcées pour éviter la casse du parasol et qui résisteraient même au décollage d'un hélicoptère !
«L'entreprise
a été rebaptisée Belveo®
en février 2021. On travaille dans un écosystème nordiste : le
siège est à Wambrechies, nous avons des bureaux à Lille, l'entrepôt
logistique est à Libercourt et les toiles sont réalisées en codéveloppement avec
Dickson Sunbrella®
à Wasquehal», détaille Alexandre Malfoy, directeur commercial. C'est donc avec
l'un des leaders du textile technique que la PME conçoit et imagine
ses toiles, interchangeables, résistantes aux UV et aux intempéries.
Une centaine de références
Parasols (une vingtaine de références
déclinables en différentes couleurs), coussins d'extérieur, voiles
d'ombrage... les produits sont distribués dans près de 200 points
de vente en France et depuis cet été au Royaume-Uni, un marché
porteur sur le mobilier d'extérieur. L'entreprise a doublé son
chiffre d'affaires entre 2019 et 2020, surfant sur l'envie des
Français de mieux profiter de leur extérieur et exporte dans
plusieurs pays, via des partenaires, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas
et en Espagne.
Si 90% du chiffre d'affaires reste
français, la PME d'une dizaine de salariés veut accélérer les
ventes aux professionnels du secteur hôtel, cafés et restaurants, mais aussi du camping, en élargissant la gamme. «C'est
un de nos enjeux, notamment avec la personnalisation des toiles sur
laquelle on est en train de travailler», complète Pierre Malfaisan, directeur offre et achats. Mais il s'agit surtout de proposer des produits durables puisque, selon Eco-Mobilier, un million
de tonnes de mobilier usagé serait attendu dans les déchetteries
cette année.
«Il est possible de garder l'armature et juste de changer la toile. Mais aussi de réparer le parasol grâce aux pièces détachées», complète Alexandre Malfoy.
Aujourd'hui,
50% des ventes se réalisent sur le web, un créneau jusqu'alors peu
développé mais qui donne à la PME de solides ambitions :
poursuivre la croissance de son chiffre d'affaires (non communiqué),
agrandir l'équipe et surfer sur l'engouement pour le mobilier
extérieur.