56 %

Pour les personnes ayant déjà effectué des missions intérimaires, elles sont 68 % à connaître ce CDI-intérimaire, lequel a été utilisé par quelque 40 000 personnes depuis son lancement. La nature contractuelle semble changer de paradigme poussée de nouveaux modèles demandés par la nouvelle génération de travailleurs. Le contrat d’intérim, comme le contrat saisonnier, a le vent en poupe chez les jeunes. Rien d’étonnant. 55 % des jeunes diplômés souhaitent rester dans la même entreprise toute leur vie, 46 % pensent qu’ils seront salariés tout leur temps professionnel, 53 % imaginent qu’ils exerceront le même métier durant leur carrière. Par ailleurs, 60 % souhaitent créer leur propre entreprise, en reprendre une, se mettre à leur compte. La vague micro-entreprise n’est pas prête de retomber. L’étude met en avant les critères de recherche d’emploi de ces jeunes. La rémunération arrive en tête (64 %). 88 % jugent la réussite de leur carrière essentielle. 49 % déclarent que leur épanouissement personnel l’est davantage. L’enquête révèle une méconnaissance de la protection sociale liée aux contrats de travail. Pour ces jeunes, la mutuelle, la retraite, le chômage est loin d’être un critère de choix. Deux jeunes sur trois ignorent la façon dont est financée la protection sociale en France. Mais, 63 % savent que tous les types de contrats de travail n’assurent pas le même niveau de protection. Enfin, 73 % de jeunes actifs voient le travail temporaire comme un moyen de se construire un parcours professionnel. Les femmes sont ici plus convaincues que les hommes : 77 % contre 70 %.