Partenariat avec la Communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer et la Communauté de communes du Pays de Lumbres
La Chartreuse de Neuville s’engage sur le volet entrepreneurial
Avec son Catalyseur des possibles, la Chartreuse de Neuville a créé un outil pour les territoires. Ce 18 avril, l’association a signé un partenariat avec la Capso et la CCPL pour officialiser ce projet. Reportage.
Dans les locaux de la Maison du Développement Économique de Saint-Omer, les acteurs du territoire étaient réunis, ce 18 avril 2023, pour la signature d’un projet initié par la Chartreuse de Neuville : Le Catalyseur des Possibles. Ce partenariat relie l’association à la Communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer (Capso) et la Communauté de communes du Pays de Lumbres (CCPL) pour la création de projets. Cet outil «made in Chartreuse» s’adresse aux porteurs de projets entrepreneuriaux qui répondent à des enjeux sociétaux du territoire ou à des besoins en termes de savoir-faire.
Avec, en ligne de mire, un volet réinsertion. Une chose que fait déjà la Chartreuse de Neuville, notamment par le biais de la rénovation de son bâtiment. Le président de la Capso, Joël Duquenoy le souligne : «Nous voulons travailler ensemble en renouant le territoire et le patrimoine. C’est précisément ce que réalise la Chartreuse de Neuville avec son chantier de réhabilitation. Nous voulons bénéficier de leur expertise.»
Une dynamique territoriale
L’association souhaite, en ce sens, privilégier le lien social tout en faisant émerger des projets. «Le Catalyseur rassemble les acteurs dans le domaine du financement, des compétences, des savoir-faire… C’est un partage d’expertise que l’on souhaite élargir avec les professionnels que vous avez» adresse Alexia Noyon, directrice de la Chartreuse, aux collectivités présentes. Par ailleurs, le savoir-faire nécessaire à la rénovation de la Chartreuse se faisant de plus en plus rare, et cet outil permettrait de mutualiser ces compétences.
Pour l’instant, le Catalyseur des possibles est en phase de test. «Ce sont nos cobayes, sourit Alexia Noyon, avant d’ajouter. Ainsi, notre expertise est gratuite pour le territoire de Saint-Omer et celui de Lumbres, les deux premières années. Demain, il sera payant. Si ça marche, ce modèle a vocation à se développer davantage.»
Des ambitions locales
L’association
présentait aussi ses autres projets comme celui de la Faïencerie de
Desvres. Il s'agit de trouver le moyen de soutenir cette filière qui
s’estompe aujourd’hui… «nous
avons un partenariat avec la ville et nous organiserons l’année
prochaine une journée autour de la faïencerie. Ce ne sera pas en
mémoire de la filière, mais plutôt dans l'optique de trouver
ce que l'on peut faire comme projets entrepreneuriaux.»
Pour l’association, qui a d’ores et déjà créé 13 emplois CDI
et géré 20 millions d’euros de chiffre d’affaires dans la
région, c’est un moyen de conjuguer la protection du patrimoine et
la création d’emplois.