45 embauches à la STA en 2018
Filiale du Groupe Renault, l’usine STA (Société de transmission automatique), basée sur la zone industrielle de Ruitz, va recruter de 45 personnes en CDI pour l’année 2018. L’entreprise produit des boîtes de vitesses automatiques. Ces embauches s’inscrivent dans le cadre de l’accord «Renault France-CAP 2020». Il prévoit au total le recrutement 3 600 personnes en France entre 2017 et 2019.
Bonne nouvelle sur le front de l’emploi : la STA va embaucher 45 personnes en CDI pour 2018. Cette nouvelle vague de recrutements s’inscrit dans la continuité et elle fait suite aux 26 embauches CDI déjà réalisées en 2017. Depuis 2015, ce sont 82 personnes qui ont ainsi été recrutées sur des contrats à durée indéterminée. Ces renforts, issus de l’accord «Renault France-CAP 2020», signé le 13 janvier 2017, seront affectés sur des missions d’opérateurs de fabrication, de conducteurs d’installation, de professionnels de maintenance, de techniciens qualité et logistique, ainsi que sur des postes de managers opérationnels. Les postes ouverts s’adressent à des femmes, des hommes, des jeunes diplômés, mais également à des profils expérimentés. Cette annonce montre que le Groupe Renault souhaite préparer l’avenir en renforçant la compétitivité de la STA, qui est spécialisée dans la production de boîtes de vitesses automatiques et qui emploie 500 personnes.
Pari d’avenir
«C’est une satisfaction de pouvoir faire cette annonce qui témoigne de la confiance du Groupe Renault envers STA. Avec cette nouvelle vague d’embauches, nous renforçons nos effectifs et nos compétences pour préparer l’avenir du site», explique Philippe Nottez, directeur général de STA. Créée en 1970 en pleine reconversion minière, l’usine ruitelote est devenue un fleuron du savoir-faire français en matière d’automobile. L’ingénierie constitue un élément essentiel au sein de la STA. L’entreprise évolue dans un domaine de haute précision, les pièces sont conçues et découpée au micron près. La STA reste le seul site de fabrication des pignons satellites pour les usines de mécanique du groupe. Les pièces produites par les presses de forgeage équipent les véhicules Renault et Dacia. En 1971, STA démarrait la production des boîtes de vitesses automatiques et, 46 années plus tard, on comptabilise pas moins de 3,35 millions de boîtes sorties des chaînes de montage ruiteloises pour le compte de Renault, équipant la R16 jusque, désormais, le Duster ou la Mégane. Les boîtes de vitesses artésiennes prennent la direction du monde entier, s’exportant notamment vers sur des marchés aussi variés que la Russie, l’Iran ou encore l’Amérique du sud.
Philippe Jans