Commissaires de justice

3 questions à Dominique Mugnier, président de la CRCJ de Nancy

Deux ans après sa création, la profession de commissaire de justice, née du rapprochement entre les huissiers de justice et les commissaires-priseurs judiciaires, enregistre toujours un déficit d’image. Leur rôle, notamment auprès des entrepreneurs en difficulté, s’avère bien réel.





    3 questions à Dominique Mugnier, président de la CRCJ de Nancy

    La profession de commissaire de justice a deux ans, est-elle réellement connue ?
    Nous souffrons toujours d’un déficit d’image ! L’objectif de notre Chambre régionale est de mettre en valeur un métier beaucoup plus diversifié que l’image traditionnelle qui l’accompagne. De nouvelles missions sont apparues pour améliorer les actions des justiciables. Au 1er septembre, nous pourrons, par exemple, réaliser de l’intermédiation immobilière entre un vendeur et un acheteur.

    Et au niveau des entreprises ?
    Il faut encore se faire connaître. Notre rôle aux côté des entrepreneurs est important. En France, chaque année 56 milliards d’euros sont passés en perte pour créances impayées, représentant 2,5 points du PIB et un quart des défaillances d’entreprises. Nous sommes l’unique spécialiste du recouvrement judiciaire mais également porteur de solutions de phases de recouvrement amiable.

    Les entreprises en difficulté peuvent donc avoir recours à vous ?
    Nous sommes un partenaire des entreprises en difficulté. Plus une créance est prise à temps, plus elle a de chance d’être recouvrée.