Wall Street termine en ordre dispersé, le S&P 500 sur un nouveau record

La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé mardi, l'indice S&P 500 toujours en zone record, tandis que le Dow Jones a fait une pause après l'accélération des dernières séances...

Le parquet du New York Stock Exchange © Jemal Countess
Le parquet du New York Stock Exchange © Jemal Countess

La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé mardi, l'indice S&P 500 toujours en zone record, tandis que le Dow Jones a fait une pause après l'accélération des dernières séances digérant une première salve de résultats d'entreprises.

L'indice Dow Jones a cédé 0,25% à 37.905,45 points, le Nasdaq, à dominante technologique, a progressé de 0,43% à 15.425,94 points. Le S&P 500 a avancé de 0,29% à 4.864,60 points, un troisième sommet historique d'affilée, après celui vieux de deux ans franchi vendredi.

Une salve de résultats s'est déversée sur Wall Street "avec son lot habituel de gagnants et de perdants", a commenté Steve Sosnick d'Interactive Brokers.

Netflix, qui a clos en progrès de 1,33% à 492,19 dollars s'envolait de 7,66% dans les échanges électroniques après la fermeture.

La plateforme de streaming a annoncé après la clôture avoir gagné plus de 13 millions d'abonnés supplémentaires pendant le quatrième trimestre, bien plus que prévu, pour atteindre 260,28 millions d'abonnés en tout.

Netflix a réalisé 8,8 milliards de dollars de chiffre d'affaires pendant la saison des fêtes (+12,5% en un an), un résultat aussi supérieur aux prévisions des analystes. 

En ce début de saison des résultats, "il est encore trop tôt" pour discerner une tendance globale au niveau des résultats et surtout des projections d'activité des compagnies "qui sont la clé" de leur évolution à Wall Street, a estimé Steve Sosnick. 

Sur la séance, "on peut considérer qu'UAL était parmi les gagnants et 3M parmi les perdants", a-t-il ajouté.

United Airlines (UAL) s'est envolée de 5,31% à 40,49 dollars après avoir affiché des ventes supérieures aux projections au dernier trimestre 2023 à 13,6 milliards de dollars.  

UAL prévoit toutefois une perte au premier trimestre du fait des Boeing 737 MAX 9 cloués au sol, après un incident début janvier sur un vol de la compagnie Alaska Airlines.

D'autres compagnies ont profité du mouvement, comme Delta (+2,81%)et American Airlines (+2,79%).

Le conglomérat 3M (-10,93% à 96,21 dollars) a déçu par ses faibles prévisions de croissance pour 2024 malgré un bénéfice trimestriel en hausse. 

Sur l'année 2023, le groupe est en perte de près de 7 milliards de dollars, ce qui comprend le coût d'un accord de quelque 6 milliards de dollars pour solder les poursuites liées aux bouchons d'oreilles inefficaces destinés aux militaires et fabriqués par sa filiale Aearo Technologies.

Le groupe de télécommunications Verizon a été recherché (+6,70%) après avoir vu une hausse de ses abonnés au téléphone mobile au dernier trimestre.

Le fabricant de produits de grande consommation Procter & Gamble (+4,14%) a publié des résultats en repli d'octobre à décembre, en raison de son rachat du fabricant de rasoirs Gillette. Mais ces résultats étaient néanmoins meilleurs que prévu.

Sur ce deuxième trimestre de son exercice décalé, le groupe a engrangé un chiffre d'affaires de 21,4 milliards de dollars (+3%), soutenu par les hausses de prix pratiquées, qui ont compensé des volumes en demi-teinte. 

Quant au géant pharmaceutique américain Johnson & Johnson, il a vu ses titres glisser de 1,64% en ayant pourtant confirmé ses prévisions pour l'exercice en cours, après avoir connu un quatrième trimestre 2023 conforme aux attentes du marché.

Le groupe continue ainsi de tabler pour 2024 sur une croissance de 5% à 6% de son chiffre d'affaires organique, qui le porterait dans une fourchette de 88,2 à 89 milliards de dollars. 

Mais l'action a été lestée par un accord de principe --d'une valeur de 700 millions de dollars, selon la presse-- que le groupe a signé avec la justice de 43 Etats pour solder des poursuites liées à son talc accusé d'être cancérigène.

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