Wall Street termine en hausse, au plus haut depuis début 2022
La Bourse de New York a terminé en hausse, mardi, les trois indices phares signant de nouveaux sommets depuis début 2022, sur un marché qui a bien accueilli un indice...
La Bourse de New York a terminé en hausse, mardi, les trois indices phares signant de nouveaux sommets depuis début 2022, sur un marché qui a bien accueilli un indice de prix confirmant une décélération de l'inflation.
Le Dow Jones a gagné 0,48%, l'indice Nasdaq est monté de 0,70% et l'indice élargi S&P 500 a engrangé 0,46%. Dow Jones et S&P 500 ont fini à leur plus haut niveau en clôture depuis janvier 2022 et le Nasdaq à un sommet plus vu depuis mars de la même année.
La place new-yorkaise a bien réagi à la publication de l'indice de prix CPI pour novembre, qui a montré un ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis, à 3,1% sur un an, contre 3,2% un mois plus tôt.
"Ce rapport assez anodin suggère que l'inflation est sur la voie des 2% (par an), à moins d'un choc économique", soit l'objectif fixé par la banque centrale américaine (Fed), a commenté Oren Klachkin, de Nationwide Financial Markets.
"Ces données ne vont pas changer l'issue de la réunion de la Fed", qui doit se conclure, mercredi, par un communiqué et une conférence de presse de son président, Jerome Powell, a estimé, dans une note, Ian Shepherdson, de Pantheon Macroeconomics, qui s'attend à une première baisse du taux directeur au printemps.
"Le processus de désinflation a perdu un peu d'élan en novembre", a néanmoins tempéré Edoardo Campanella, d'UniCredit.
Le marché ne s'en est pas ému pour autant.
Côté obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans s'est détendu, à 4,20%, contre 4,23% la veille.
Quant aux actions, le S&P 500 a signé une quatrième séance de gains d'affilée.
"La dynamique s'auto-alimente à mesure qu'on approche de la fin de l'année", a souligné Tom Cahill, de Ventura Wealth Management.
"Beaucoup de gérants, de hedge funds, et autres, ne sont pas autant exposés aux actions qu'ils le voudraient", a-t-il poursuivi. "Il y a donc des rééquilibrages de portefeuilles."
Pour Tom Cahill, le mouvement touche particulièrement les sept valeurs stars du Nasdaq, capitalisations technologiques géantes qui ont dopé Wall Street depuis le début de l'année, notamment Nvidia (+2,21%) et Amazon (+1,09%).
Pour autant, l'analyste ne voit pas le S&P 500 tester son plus haut historique, qui remonte à janvier 2022. "Cela devrait être assez calme d'ici la fin de l'année, mais on pourrait dériver encore un peu vers le haut."
A la cote, Boeing (+0,22%) a touché un plus haut depuis deux ans et demi, soutenu par un rebond des livraisons de son appareil vedette, le 737, en novembre, après deux mois calamiteux.
Alphabet (-0,79%) a subi le contrecoup de la décision de justice, rendue lundi, selon laquelle Google a bien un monopole d'accès aux applications sur son système d'exploitation pour smartphone, Android.
Hasbro a fléchi (-1,06%), après avoir indiqué, lundi après Bourse, son intention de se séparer de 900 employés supplémentaires, après une première vague de 1.000 suppressions de postes lancée en début d'année.
Le prestataire de services informatiques Oracle a été sanctionné (-12,44%) pour un chiffre d'affaires inférieur aux attentes. Si l'informatique à distance (cloud) est en croissance, les licences et l'activité équipements ont enregistré un recul par rapport à l'an dernier.
Le groupe hôtelier Choice Hotels (-1,94%) a lancé une offre publique d'achat hostile sur son concurrent Wyndham Hotels & Resorts (-1,28%), qui valorise la cible 9,8 milliards de dollars, après le refus du conseil d'administration de ce dernier d'accepter la proposition d'acquisition.
Le laboratoire Pfizer s'est tassé (-0,21%) après avoir rapporté que toutes les étapes réglementaires avaient été franchies pour l'acquisition de la biotech Seagen (+3,29%), spécialisée dans les traitements oncologiques, moyennant 43 milliards de dollars. La transaction doit être finalisée jeudi, selon le groupe.
Nasdaq
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