Wall Street ouvre en hausse, nouvelle bonne surprise sur l'inflation
La Bourse de New York a ouvert en hausse jeudi, portée par un nouvel indicateur de prix américain qui va dans le sens d'un ralentissement de l'inflation, ainsi que par...
La Bourse de New York a ouvert en hausse jeudi, portée par un nouvel indicateur de prix américain qui va dans le sens d'un ralentissement de l'inflation, ainsi que par des communications de sociétés jugées encourageantes.
Vers 13H50 GMT, le Dow Jones prenait 0,25%, l'indice Nasdaq gagnait 0,97% et l'indice élargi S&P 500, 0,54%.
Le S&P 500 frôlait le seuil symbolique des 4.500 points, plus atteint depuis 15 mois. Le Nasdaq, lui, était au plus haut depuis début avril 2022.
La journée avait démarré sur un premier rayon de soleil, avec la publication de l'indice des prix à la production (PPI), ressorti en hausse de seulement 0,1% en juin sur un mois, contre 0,2% attendu par les économistes.
C'est un nouveau signal de refroidissement de l'inflation, après que l'indice des prix à la consommation CPI s'est lui aussi affiché, mercredi, en deçà des attentes et au plus bas depuis mars 2021.
"Que ce soit côté production ou consommation, l'inflation continue à ralentir", a commenté Peter Cardillo, de Spartan Capital, pour qui il n'est plus incongru d'envisager une poursuite du statu quo monétaire de la banque centrale américaine (Fed) en juillet, alors que le marché considérait jusqu'ici une hausse comme acquise.
Ces éléments ont dopé le marché obligataire. Le rendement des emprunts d'Etat américains à 2 ans s'est brutalement détendu, à 4,64%, contre 4,74% la veille en clôture.
"Pour les investisseurs, cela implique qu'il est temps d'acheter des actions et des obligations, à la différence de l'an dernier, où les deux chutaient de concert", a estimé Chris Zaccarelli, de l'Independent Advisor Alliance.
La place new-yorkaise a aussi été stimulée par les premières publications importantes de la saison des résultats.
Le géant des sodas et snacks PepsiCo (+0,69%) a fait état de résultats très supérieurs aux attentes et relevé ses prévisions annuelles. Le groupe de Purchase (Etat de New York) a été tiré par des hausses de prix qui lui ont permis de compenser une stagnation voire une baisse de ses volumes dans plusieurs régions.
Le marché a aussi salué la publication de Delta Air Lines (+0,86%), qui a nettement surpassé les prévisions et revu ses prévisions annuelles en hausse. "La demande de voyages en avion reste solide", a indiqué le directeur général, Ed Bastian.
"Durant la saison des résultats, les prévisions seront la clé" pour les investisseurs, qui pourront ainsi se projeter vers la fin de l'année et au-delà, a expliqué Peter Cardillo.
Après une phase de stabilisation, les capitalisations géantes de Wall Street, toutes issues du secteur technologique, repartaient de plus belle, que ce soit Alphabet (+3,06%), Amazon (+2,38%) ou Nvidia (+2,24%).
Ailleurs à la cote, Disney (-0,44%) ne profitait pas de l'annonce de l'allongement du contrat du directeur général Bob Iger, auquel le conseil d'administration à ajouter deux années supplémentaires, jusque fin 2026. Le septuagénaire a repris les commandes en novembre et réorienté la stratégie du groupe de divertissement en mettant l'accent sur l'orthodoxie financière.
Meta restait bien orienté (+1,44%), après avoir atteint, mercredi, son plus haut niveau depuis 18 mois. Selon plusieurs médias, l'entreprise dirigée par Mark Zuckerberg serait sur le point d'ouvrir au grand public l'accès de son interface d'intelligence artificielle dite générative, LLaMA.
Le laboratoire Perrigo bondissait (+4,73%) après le feu vert de l'Agence américaine du médicament, la FDA, à la commercialisation aux Etats-Unis de la première pilule contraceptive sans ordonnance, baptisée Opill.
Le géant pétrolier ExxonMobil reculait (-1,72%) après avoir révélé l'acquisition du spécialiste de la captation de CO2 Denbury (-0,93%), valorisé 4,9 milliards de dollars.
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