Wall Street évolue dans le rouge après une ouverture à l'équilibre
La Bourse de New York évoluait dans le rouge, après une ouverture proche de l'équilibre vendredi, rassurée dans un premier temps par la publication du rapport mensuel sur l'emploi américain, puis plombée...
![A la Bourse de New York, le 27 janvier 2025 © ANGELA WEISS](/thumbs/1368×1026/articles/2025/02/36XA3GZ.jpg)
La Bourse de New York évoluait dans le rouge, après une ouverture proche de l'équilibre vendredi, rassurée dans un premier temps par la publication du rapport mensuel sur l'emploi américain, puis plombée par une confiance des consommateurs en berne.
Vers 15H15 GMT, le Dow Jones baissait de 0,28%, l'indice Nasdaq reculait de 0,83% et l'indice élargi S&P 500 de 0,40%.
La place américaine s'est retournée après la publication d'un indicateur sur la confiance des consommateurs aux Etats-Unis, qui a reculé en février pour le deuxième mois consécutif, s'affichant en deçà des attentes des analystes, avec le retour redouté de l'inflation en tête des préoccupations.
L'indice évaluant cette confiance a reculé à 67,8% en février, contre 71,1% un mois plus tôt (chiffre révisé à la baisse), atteignant son plus bas niveau depuis juillet 2024, selon l'estimation préliminaire de l'Université du Michigan.
Les analystes l'attendaient nettement plus haut, à 71,3%, selon le consensus compilé par Briefing.com.
Dans un premier temps, le marché a "poussé un soupir de soulagement" après la publication du rapport mensuel sur l'emploi américain, a commenté auprès de l'AFP Adam Sarhan, analyste de 50 Park Investments.
Les créations d'emploi ont ralenti en janvier aux Etats-Unis mais le taux de chômage a reculé dans le même temps à 4%, alors que les analystes l'attendaient stable à 4,1%, a rapporté vendredi le département du Travail.
Sur le premier mois de l'année, 143.0000 emplois ont été créés, en deçà du consensus des analystes compilé par Briefing.com (155.000 créations d'emploi).
"Ce sont des données un peu idéales: ni trop élevées, ni trop basses", a résumé M. Sarhan.
"La croissance de l'emploi a ralenti en janvier, sous l'effet des incendies de Los Angeles et du mauvais temps", selon Bill Adams, de Comerica Bank.
Mais "le marché de l'emploi démarre l'année 2025 en assez bonne forme", a-t-il poursuivi.
Wall Street attend désormais les prochains chiffres de l'inflation américaine, mais ces données sur l'emploi "ne contraignent pas la banque centrale américaine (Fed) à relever ses taux dans un avenir proche", a-t-il ajouté.
Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'État américains à dix ans se tendait à 4,49%, contre 4,43% jeudi en clôture.
Jeudi après la clôture, les investisseurs ont notamment accueilli les résultats du géant du commerce en ligne Amazon, qui reculait vendredi à l'ouverture (-2,69%).
Le groupe de Seattle a réalisé 187,8 milliards de dollars de chiffre d'affaires au quatrième trimestre et dégagé 20 milliards de dollars de bénéfice net, quasiment le double qu'un an plus tôt.
Mais ses prévisions de revenus pour le trimestre en cours, comprises entre 151 et 155,5 milliards, sont largement inférieures à celles attendues par le marché. Le groupe américain a expliqué jeudi dans son communiqué de résultat s'attendre à un "impact défavorable exceptionnellement important, d'environ 2,1 milliards de dollars", à cause des taux de change.
Ailleurs, au tableau des valeurs, le réseau social Pinterest décollait (+19,02%) après avoir annoncé des prévisions supérieures aux attentes pour le premier trimestre.
La marque de cosmétiques e.l.f dévissait (-23,15%), le groupe ayant revu à la baisse ses prévisions annuelles de ventes, plombé par une faible demande pour ses produits de beauté en début d'année.
La plateforme de réservation de voyages Expedia s'envolait (+15,99%), poussée par de meilleures performances qu'attendu au quatrième trimestre grâce à une hausse des réservations.
Nasdaq
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