Wall Street, en légère hausse, empile les records

La Bourse de New York a conclu légère en hausse lundi poursuivant sur son élan de fin de semaine ce qui a permis au Dow Jones et au S&P 500 d'empiler de nouveaux...

Le parquet du New York Stock Exchange © SPENCER PLATT
Le parquet du New York Stock Exchange © SPENCER PLATT

La Bourse de New York a conclu légère en hausse lundi poursuivant sur son élan de fin de semaine ce qui a permis au Dow Jones et au S&P 500 d'empiler de nouveaux records pour la deuxième séance de suite.

L'indice Dow Jones a gagné 0,36%, un nouveau sommet historique, juste au-dessus des 38.000 points pour la première fois à 38.001,81 points.

Le Nasdaq, à dominante technologique, a avancé de 0,32% à 15.360,29 points. Et le S&P 500 (+0,22%), qui avait dépassé vendredi un record de deux ans, a encore inscrit un plus haut à 4.850,43 points.

"Le marché a poursuivi l'élan haussier de la semaine dernière", a commenté Peter Cardillo de Spartan Capital. "Cela va être une semaine importante avec deux grands indicateurs en fin de semaine, la croissance du Produit intérieur brut au quatrième trimestre et l'indice PCE d'inflation", baromètre préféré de la banque centrale américaine (Fed) pour juger de l'évolution des prix.

Pour la croissance, prévue jeudi, les analystes misent sur une expansion de 2% en rythme annuel au deuxième trimestre. 

En outre, un flot de résultats d'entreprises vont se bousculer cette semaine. Mardi, déferlent Johnson and Johnson, General electric, Procter and Gamble, Lookeed Martin et Netflix entre autres. Tesla est attendu mercredi.

United Airlines, qui a publié après la fermeture du marché la prévision d'une perte de janvier à mars à cause des 737 MAX 9 de Boeing bloqués au sol, a clos en recul de 0,95%. Le titre gagnait toutefois plus de 6% dans les échanges électroniques après la fermeture du marché.

Lundi, l'indice des principaux indicateurs avancés a montré un repli à -0,1% aux Etats-Unis, le 21e d'affilée en décembre, mais bien moindre que les mois précédents et mieux que les prévisions des analystes.

"Cela va dans le sens d'un atterrissage en douceur de l'économie" des Etats-Unis et "cela motive le marché", a assuré Peter Cardillo à l'AFP.

Les taux obligataires étaient en retrait à 4,10% pour ceux à dix ans contre 4,12% vendredi vers 21H00 GMT.

Du côté de la politique monétaire américaine, "les membres de la Réserve fédérale (Fed) sont désormais soumis à leur période de silence habituelle" avant la décision monétaire du 31 janvier, a rappelé Will Compernolle, de FHN Financial.

Sur le front des valeurs, Boeing s'est maintenu (-0,04%) malgré les demandes du régulateur, la FAA, d'inspecter de nouveaux appareils Boeing, les 737-900ER, après les incidents observés sur les portes scellées des Boeing 737 MAX 9 à la conception très similaire.

Cette annonce fait suite à l'incident survenu le 5 janvier lors d'un vol de la compagnie Alaska Airlines au cours duquel une porte s'est décrochée de la carlingue d'un Boeing 737 MAX 9.

La chaîne de magasins Macy's s'est envolée de 3,52% à 18,25 dollars après avoir rejeté une offre de rachat de 5,8 milliards de dollars d'un groupe d'investisseurs.

L'enseigne de grands magasins, qui a des difficultés financières, a confirmé dans un communiqué dimanche soir, "avoir reçu une proposition non sollicitée" de la part d'Arkhouse Management et de Brigade Capital Management pour acquérir toutes les actions de la société pour 21 dollars par action en espèces.

Le géant américain des matières premières agricoles Archer Daniels Midland (ADM) s'est effondré de 24,49%. La compagnie de négoce a suspendu son directeur financier, le plaçant en détachement administratif, en attendant les résultats d'une enquête de la SEC sur les méthodes comptables employées dans la branche Nutrition du groupe.

Les compagnies aériennes américaines à bas prix Spirit (+19,39%) et JetBlue (+0,20% et +1,80% après la clôture) ont été diversement recherchées après avoir déposé vendredi un recours devant une cour d'appel fédérale contre le blocage de leur projet de fusion, décidé plus tôt par un juge de Boston.

La société cotée Digital World Acquisition (DWAC), chargée de porter les activités de médias sociaux de Donald Trump, a vu ses titres s'envoler de 88% à 49,69 dollars après que Ron DeSantis, gouverneur de Floride et rival de l'ancien président à la candidature républicaine de l'élection présidentielle, eut jeté l'éponge dimanche.

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