Wall Street cible une huitième semaine positive avant Noël

La Bourse de New York évoluait dans le vert vendredi, tentant de clore une huitième semaine positive d'affilée, soutenue par...

La façade du New York Stock Exchange © ANGELA WEISS
La façade du New York Stock Exchange © ANGELA WEISS

La Bourse de New York évoluait dans le vert vendredi, tentant de clore une huitième semaine positive d'affilée, soutenue par de nouveaux indicateurs favorables.

Vers 16H00 GMT, l'indice Dow Jones grappillait 0,30% avant un long week-end de Noël où les marchés seront fermés lundi. 

Le Nasdaq, à dominante technologique, avançait de 0,50% et le S&P 500 de 0,49%.

La veille, Wall Street avait terminé en hausse: le Dow Jones avait emmagasiné 0,87% à 37.404,35 points, l'indice Nasdaq avait pris 1,26% à 14.963,87 points et l'indice élargi S&P 500 avait avancé de 1,03% à 4.746,75 points.

Les trois indices, qui ont atteint des records historiques mardi, devraient à ce rythme conclure la semaine en territoire positif. 

Jusqu'ici le S&P 500 est en hausse de 0,58% sur la semaine, le Dow a avancé de 0,27% et le Nasdaq a pris 1%.

"Il est raisonnable de penser que le marché ne sera pas très dynamique vendredi alors que les traders déplacent leur attention sur le week-end prolongé de Noël avec la fermeture des marchés lundi", a toutefois noté Patrick O'Hare de Briefing.com.

Plusieurs indicateurs ont confirmé le scénario d'une "Goldilocks economy", où l'inflation parvient à être maîtrisée sans mettre en danger la croissance.

Ainsi la progression de l'indice d'inflation PCE aux Etats-Unis, mesure favorite de la banque centrale américaine (Fed) pour évaluer la hausse des prix, a fortement baissé à 2,6% sur un an en novembre.

La hausse de l'indice sous-jacent, hors énergie et alimentation, est encore au-dessus de 3% mais elle a ralenti plus que prévu à 3,2% sur un an contre 3,4% le mois précédent. Et sur un mois, il a augmenté de 0,1%, comme attendu.

Parallèlement les revenus des ménages ont gonflé de 0,4% sur le mois en novembre mais leurs dépenses ont progressé moins vite à +0,2%.

Par ailleurs, les commandes de biens durables ont rebondi fortement (+5,4%), bien plus qu'attendu en novembre, grâce notamment aux nouvelles commandes d'avions.

"Les tensions sur les prix s'affaiblissent plus vite dans le secteur des services et avec la poursuite de la baisse de l'inflation au cours des prochains mois, des baisses de taux se profilent", a affirmé Michael Pearce d'Oxford Economics.

Mais, selon lui, "les marchés vont trop loin en prévoyant des baisses de taux de la Fed dès le mois de mars". Il les attend plutôt à partir de mai.

Les taux obligataires à dix ans glissaient à 3,86% contre 3,88% la veille.

Du côté des valeurs, Nike trébuchait de presque 10% après que l'équipementier sportif a prévenu que ses ventes pour l'exercice fiscal 2024 terminant en mai seraient moins fortes qu'anticipé, ne progressant que de 1%.

Les dirigeants de la marque ont souligné "les risques" de la conjoncture, notamment "un dollar plus fort" et "la demande des consommateurs pour la saison des fêtes".

Par contagion, l'enseigne du chausseur Foot Locker perdait 3,75%.

Le groupe pharmaceutique américain Bristol Myers Squibb (BMS) grimpait de 4% après avoir annoncé se renforcer dans les maladies psychiatriques avec le rachat de la biotech Karuna Therapeutics, société également américaine, pour 14 milliards de dollars.

Avec cette opération, BMS entend mettre la main sur une molécule en développement de Karuna qui pourrait traiter la schizophrénie, mais aussi potentiellement la maladie d'Alzheimer.

BMS va acquérir l'intégralité des actions en circulation de Karuna pour 330 dollars le titre, soit une prime de 53% par rapport au cours de clôture du 21 décembre. L'action de Karuna s'envolait de 47% à 317 dollars vers 16H00 GMT.

La société de services au secteur spatial Rocket Lab décollait de 21% à 5,38 dollars après avoir remporté un contrat de 515 millions de dollars avec le gouvernement pour la construction de véhicules spatiaux.

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