Volonté de mettre en placeune stratégie globale

L’économie sociale et solidaire apparaît maintenant, officiellement, dans les stratégies des institutions telles que le Conseil régional ou l’agglomération Maubeuge Val de Sambre. Même si tous les élus et techniciens n’arrivent pas encore à bien cerner ce secteur (étant donné la diversité des statuts, des modes de financement, des tailles économiques et des liens avec le monde marchand…), ils s’accordent à reconnaître qu’il y a là, surtout en temps de crise, et pour des secteurs ruraux, un potentiel d’emplois, de valeurs humaines et de services méritant d’être développés…

Depuis quelques mois, en Sambre-Avesnois, une démarche s’est amorcée entre plusieurs acteurs. Pour l’essentiel : l’Apes (Acteurs pour une économie solidaire) basée à Lille, mais représentée localement par un collectif d’acteurs ; la Cress (Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire), basée aussi à Lille ; un conseil local de l’économie sociale et solidaire de Sambre-Avesnois (de création récente) ; le conseil de développement de l’agglomération Maubeuge Val de Sambre (chargé de conseiller les élus de l’AMVS) qui a fait figurer l’ESS dans les dossiers de sa commission économique.

La démarche a franchi une étape le 22 mars avec une rencontre entre le conseil de développement, le conseil local de l’ESS, et Pierre Gévart, directeur général adjoint du développement économique de l’AMVS. Ce jour-là, la Direccte était représentée ainsi que des acteurs sambriens de l’emploi insertion réunis maintenant dans la structure appelée Réussir en Sambre.

De cette réunion, il ressort que l’AMVS (interlocuteur du Conseil régional dans ce dossier) devrait piloter un état des lieux sur l’ensemble de l’arrondissement. L’étude, une fois son principe acquis, devrait être confiée par appel d’offres à un cabinet spécialisé. Un courrier signé du président de l’AMVS devait parvenir au Conseil régional début avril et un cahier des charges devrait être mis au point pour la fin mai, ce qui coïnciderait, peut-être, avec la décision du Conseil régional de financer ou non l’étude.