Vanessa Perciballi, la communication 100 % digitale, 100 % locale

Il y a dans l’attitude, le regard, la gestuelle, le sourire de Vanessa Perciballi, un zeste d’Amélie Poulain. De ces personnages qui semblent vouloir agiter une baguette magique pour résoudre les problèmes du monde et de leurs contemporains. Une soif d’idéal. Interviewer cette Mosellane stylée, c’est être soi-même en face de quelqu’un qui prend des notes quand vous l’interrogez. Comme si un journaliste avait son miroir en vis-à-vis.

Le parcours d'une journaliste localière...

Rien d’un hasard, Vanessa Perciballi est justement journaliste professionnelle, sachant donc manier à merveille les préceptes de la mission d'informer. À ce titre, sa trajectoire est des plus classiques : l’École supérieure de journalisme de Lille et son premier poste au Républicain Lorrain en 2004 à Forbach. Soit deux mois après avoir obtenu sa maîtrise de lettres modernes. De CDD en CDD, elle travaille dans différentes agences : Sarreguemines, Saint-Avold, Creutzwald, Bouzonville, Woippy (service magazine). Avant d’être titularisée en 2008 et de rejoindre l’agence de Hayange. Jusque-là, tout est linéaire sur ce chemin d'une journaliste en presse quotidienne régionale, là où s’apprend le métier, dans toute sa dimension de proximité et humaine. En parallèle à l’évolution de sa carrière, elle se passionne chaque jour un peu plus pour les réseaux sociaux, l’avènement inéluctable du digital et de la communication virtuelle. Sans pour autant perdre le sens cardinal de son engagement dans la valorisation de l’écrit du quotidien : «Au contraire, je suis convaincue que les deux s’apportent, sont complémentaires. Mais il faut évoluer. Clairement, l’avenir est au digital. »

Le grand virage

À ce moment de l’histoire, elle est persuadée que la presse écrite est encore trop timide dans cette mutation. Femme moderne, allant de l’avant, elle va alors décider de voler de ses propres ailes. On peut se poser la question : «pourquoi quitter un poste pérenne pour une aventure entrepreneuriale, toujours pari aux risques réels ?» Vanessa Perciballi le dit sans ambages, avec la franchise la caractérisant, posant un sourire appuyé sur ses mots : «J’avais fait le tour, simplement, il était temps de passer à autre chose.» Nous sommes en 2020. L’année où la Covid-19 ralentit tant de choses. Vanessa Perciballi a passé plusieurs formations pour porter sur les fonts baptismaux Words Factory : stratégie social média sur Instagram, webmarketing, brand content manager. Trait commun à tout cela : maîtriser de manière transversale les principaux supports digitaux (internet, réseaux sociaux, display) et posséder une bonne connaissance des usages et habitudes des internautes pour adapter la stratégie digitale en fonction. C’est ici l’ADN de Words Factory.

La connaissance du tissu entrepreneurial local

Dans sa palette de prestations, la néo-entreprise s’adresse à un large spectre : TPE, PME, commerces de proximité, artisans. Vanessa Perciballi a ce grand atout de connaître sur le bout des ongles les particularismes locaux, héritage de ses années passées an PQR, et, bien sûr, en tant qu’habitante du secteur géographique sur lequel elle travaille. Ses prestations, justement, quelles sont-elles ? Words Factory entend répondre à une diversité de besoins des entreprises. Deux créneaux majeurs pour l’agence ancrée près de Forbach : la rédaction web et la communication digitale. À l’heure des échanges virtuels, le projet de Vanessa Perciballi lie fondamentaux et innovation. En somme, utiliser le digital pour rendre plus efficace la communication d’une entreprise, en insistant sur son histoire au quotidien, celle des femmes et des hommes qui ont font le savoir-faire et le savoir-être. Cela se traduit par une multiplicité de produits adaptés et individualisés : création d’un contenu unique, textes bien réfrénés par Google et les moteurs de recherche, élaboration d’une stratégie digitale, optimisation d’un site web, d’un blog, de la présence sur les réseaux sociaux, de communiqués de presse et de newsletters.

Écrire for ever

«Il s’agit de donner de la puissance à une marque, d’être visible des clients et des prospects, de développer une e-réputation. Pour cela, je crée des comptes et pages sur les réseaux sociaux, des campagnes publicitaires, anime des communautés de followers, organise des jeux concours et des coopérations avec des blogueurs et influenceurs. Chaque contenu éditorial est défini selon les besoins de l’entreprise et le secteur d’activité», détaille-t-elle. Cette démarche qu’on pourrait qualifier de «digital global», Vanessa Perciballi a fait sienne. Avec professionnalisme et entrain, elle mène, avec une certaine jubilation, son embarcation sur cette mer digitale. Toujours avec une vue sur cette balise qui est son ADN : écrire, écrire, toujours écrire. Rien d’étonnant donc dans la spécificité de son logo d'entreprise : une machine à écrire et une plume. Un lien trouvé entre authentique et modernisme pour cette femme, accro à la Formule 1, aux livres et au chocolat. Vanessa Perciballi voit son année 2022 sous le signe des rencontres : «Qu'elles soient nombreuses et fructueuses», conclut-elle.

Pour aller plus loin :
https://words-factory.fr/