Unique en Picardie : la formation FCIL VE/ VH au lycée Delambre

Le lycée Jean-Baptiste-Delambre d’Amiens propose dans son établissement une formation unique en Picardie : la formation complémentaire initiative local (FCIL) en maintenance des véhicules électriques et véhicules hybrides (VE/ VH). Formation post BTS, cette année de spécialisation qui n’est à l’heure actuelle “sanctionnée” que par une attestation de formation, attend la reconnaissance du rectorat et de la Région afin de transformer cette attestation en réel diplôme.

Patrick Lahouste, proviseur, Bernard Monday, chef de projet, Daniel Niedzielski, professeur et une partie des étudiants autour de la Tweetzy.
Patrick Lahouste, proviseur, Bernard Monday, chef de projet, Daniel Niedzielski, professeur et une partie des étudiants autour de la Tweetzy.
Patrick Lahouste, proviseur, Bernard Monday, chef de projet, Daniel Niedzielski, professeur et une partie des étudiants autour de la Tweetzy.

Patrick Lahouste, proviseur, Bernard Monday, chef de projet, Daniel Niedzielski, professeur et une partie des étudiants autour de la Tweetzy.

Quartorze semaines de cours et quartorze semaines de formation rémunérées en entreprise. Voilà ce qui attends les huit élèves de la formation FCIL Maintenance VE/ VH du lycée Delambre. Leur BTS en poche, ils auraient pu rentrer dans la vie active ou suivre une filière classique diplômante reconnue. A l’instar de l’équipe pédagogique du lycée technique amiénois, ils ont fait un pari sur l’évolution des moteurs électriques et hybrides. Cette formation d’initiative locale est estampillée Lycée Delambre. Vieille de deux ans et créée donc sous l’ancienne direction de l’établissement, elle permet aux étudiants de réaliser l’étude théorique et pratique, la maintenance et le diagnostic des systèmes de traction électriques ou hybrides des engins terrestres ainsi que l’étude des systèmes connexes à la traction. Elle a reçu l’aval du nouveau proviseur, Patrick Lahouste pour être reconduite : « En 2012, la vente des véhicules électriques a doublé par rapport à 2011. Ça aurait été une grave erreur d’arrêter cette formation, je n’en n’avais pas le droit. » Sous la houlette de Bernard Mouray, chef de travaux, en association avec l’équipe d’enseignement générale et notamment Véronique Moreau, professeur d’économie et de gestion qui « apporte des éléments en terme de facteur économique », comme elle l’explique, Alexandre, David et les autres étudiants ont donc choisi de suivre cette année de spécialisation, et avec une vraie motivation et un vrai projet d’avenir. « Dans cinq ou 1dixans, nous aurons besoin d’une formation alors autant la faire maintenant, explique Alexandre qui se destine à une carrière dans l’expertise automobile. Avec le développement futur de l’énergie électrique, on verra de moins en moins de voitures à combustion donc on s’adapte pour être en avance. » Quant à David, joignant l’utile… à l’utile, c’est sur le développement des fauteuils roulants électriques qu’il a jeté son dévolu. Car il existe un partenariat avec Amiens Métropole et les bus de ville, ainsi qu’avec NB Médical pour les fauteuils roulants, sans oublier le vélo électrique. Une diversité qui pourrait ouvrir le champ à de nombreux étudiants si il n’y avait pas un bémol « le diplôme n’étant pas reconnu, il ne donne pas de droits aux étudiants notamment en matière d’obtention de bourse », explique et regrette Daniel Niedzielski, professeur de maintenance automobile. La pérennisation future à laquelle travaille Bernard Mouray et son équipe sera la solution à ce problème.