Union des groupements d’achats publics Hauts-de-France

«Une variété d’entreprises qui reflète bien la dynamique du territoire»

C’est à Villeneuve-d’Ascq que siège l’Union des groupements d’achats publics (UGAP) Hauts-de-France. Le 26 mars dernier, la centrale d’achat a rassemblé des acteurs de la région.

Fanny Pignères, en charge de l’innovation chez Cantoo, Isabelle Messager, gestionnaire de vente chez Neoledge, Nicolas Tardivel, directeur marketing chez Arjo et Eric Masure, directeur du réseau territorial Nord-Ouest. (Aletheia Press/E.Chombart
Fanny Pignères, en charge de l’innovation chez Cantoo, Isabelle Messager, gestionnaire de vente chez Neoledge, Nicolas Tardivel, directeur marketing chez Arjo et Eric Masure, directeur du réseau territorial Nord-Ouest. (Aletheia Press/E.Chombart

Le 26 mars dernier, l’Union des groupements d’achats publics (UGAP) Hauts-de-France a rassemblé au sein de son siège à Villeneuve-d’Ascq quelques-uns de ses référencés. L’occasion de présenter ses actions et ainsi de faire le point sur son impact en région. «Historiquement, l’UGAP est la première centrale d’achat publique en France, elle accompagne des entreprises, quelle que soit leur taille» explique Eric Masure, directeur du réseau territorial Nord-Ouest à l’UGAP.

L’établissement public industriel et commercial soutient l’économie régionale en permettant aux entreprises d’accéder de façon simplifiée aux marchés publics. Son statut permet aux clients publics d’accéder immédiatement, et sans avoir à conclure un marché, aux produits référencés. «En 2023, près de 249 millions d’euros de commandes ont été réalisés auprès de la centaine d’entreprises et industries qui travaillent avec l’UGAP dans la région» souligne Eric Masure.

Un atout de visibilité

Lors de cette rencontre, l’UGAP a présenté trois fournisseurs locaux qui travaillent avec elle : Arjo, Neoledge et Cantoo«L’objectif est de faciliter tout achat et d’améliorer notre visibilité. C’est une vente multicanale» illustre Nicolas Tardivel, directeur marketing chez Arjo, fabricant d’équipement médicaux. Grâce à l’UGAP, la société - qui vend 60% de ses produits à des clients publics -, a vu ses collaborations augmenter de 15% en Hauts-de-France. «Quand on s’adresse à un marché public, il est plus simple de passer par un service public» relève-t-il.

Un point que confirme Isabelle Messager, gestionnaire de vente chez Neoledge, une entreprise de dématérialisation de factures et de digitalisation. «L’UGAP représente 20% de notre chiffre d’affaires, établi à 10 millions d’euros. C’est un intérêt commun entre le prospect et nous. Si nous étions en appel d’offre, ce serait plus long et nous serions en concurrence» souligne-t-elle. Chez Neoledge, 50% des nouveaux clients passent par l’UGAP.

Acteur majeur régional

Quant à la start-up Cantoo, spécialisée dans les solutions numériques pour l’éducation et les troubles DYS, l’analyse est la même. «La centrale nous apporte de la crédibilité et de la visibilité, c’est un gage de confiance pour nos clients, et cela facilite l’achat» confirme Fanny Pignères en charge de l’innovation. Un constat confirmé par L’UGAP. «L’année dernière, en Hauts-de-France, 89% des entreprises titulaires d’un marché public à l’UGAP étaient des PME et ETI», indique le directeur du réseau territorial Nord-Ouest. «Nous avons une variété d’entreprises qui reflète bien la dynamique du territoire».

A termes, l’UGAP entend s’inscrire davantage sur le territoire. «Il faut enfoncer le clou et poursuivre l’accompagnement des entreprises» insiste le directeur du réseau territorial Nord-Ouest. En ce sens, l’UGAP a même créé son propre incubateur à projets.