Une solidarité artisanale exemplaire

Suite à l’incendie, l’activité a été interrompue pendant 15 jours et n’a repris que partiellement. L’atelier mécanique a été rouvert dans un autre bâtiment, mais l’atelier carrosserie et la cabine de peinture sont inexploitables suite à l’incendie. Grâce à l’aide d’un confrère, le dirigeant a pu faire réaliser ses travaux de carrosserie à Sainte-Catherine mais en pénalisant l’organisation du travail.
Malgré le soutien des clients, la fermeture pendant 15 jours et les conditions de travail ont entraîné une baisse du chiffre d’affaires et de la trésorerie de l’entreprise. Le bâtiment incendié sera reconstruit pour une durée de travaux prévisionnelle de six mois. Par ailleurs, Olivier Bocaert, qui a repris le garage de son père en 1988, a maintenu les salaires de ses salariés afin de ne pas les pénaliser.

Une situation difficile

A un moment donné, une entreprise artisanale peut rencontrer des difficultés dans son exploitation, un accident, comme pour Olivier Bocaert, une période économique difficile, un impayé, etc. Un numéro d’appel dédié aux entreprises en difficulté (09 72 72 20 60) permet à l’artisan de contacter dans un premier réflexe la CMA. Ce dispositif assure la mise en contact avec un conseiller spécialement formé qui établit un premier diagnostic de situation. Cette étape, psychologiquement difficile à franchir pour le chef d’entreprise en difficulté, est primordiale pour mettre en œuvre toute une chaîne de solidarité. La CMA prend alors contact avec les organismes sociaux (URSSAF, RSI, etc.) pour échelonner les cotisations, voire étudier des remises de cotisations. Idem avec les services fiscaux, les banques, pour étudier un étalement des dettes, et les assurances, pour accélérer les procédures d’indemnisation. Enfin et selon la situation, elle peut intervenir en débloquant une aide d’urgence à partir d’un fonds social qu’elle alimente et auquel abonde le conseil départemental du Pas-de-Calais.

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