Une nouvelle vie pour L’Auberge du Lac

À Annay-sous-Lens, L'Auberge du Lac est une véritable institution. Au cœur du bassin minier, situé sur un site exceptionnel, au pied des étangs municipaux, l’établissement dispose d’un important potentiel de développement. Un potentiel que Sylvain Leroux, son nouveau propriétaire, a décelé et pour lequel il investit via plusieurs projets.

L’Auberge du Lac est une institution qui retrouve peu à peu ses lettres de noblesse, depuis quelques mois, les clients reviennent, ils profitent du cadre idyllique dont bénéficie l’établissement au cœur d’Annay-sous-Lens.
L’Auberge du Lac est une institution qui retrouve peu à peu ses lettres de noblesse, depuis quelques mois, les clients reviennent, ils profitent du cadre idyllique dont bénéficie l’établissement au cœur d’Annay-sous-Lens.
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L’Auberge du Lac retrouve peu à peu ses lettres de noblesse : depuis quelques mois, les clients reviennent et profitent du cadre idyllique dont bénéficie l’établissement au cœur d’Annay-sous-Lens.

BEP, CAP de cuisine, mention complémentaire de traiteur, Sylvain Leroux a aussi complété sa formation par un brevet professionnel et une maîtrise de traiteur-charcutier, avant de rentrer dans la vie active. «Nous étions jeunes mariés. Mon épouse, fonctionnaire de police, a été affectée en région parisienne. Sans hésiter, je l’ai suivie.»
Il a travaillé cinq ans à Vincennes pour un traiteur-charcutier, avant d’avoir la chance de pouvoir travailler auprès d’un Meilleur Ouvrier de France. Il œuvre alors dans plusieurs grandes maisons parisiennes. Chez Lenôtre et Saint Clair, il a préparé des mets qui étaient servis au Stade de France et au Parc des Princes.
«Après dix années en région parisienne, nous souhaitions rentrer dans le Nord et nous rapprocher de notre famille.» Sylvain Leroux a rapidement trouvé un emploi de chef adjoint au Pasino de Saint-Amand. Après deux années, il rentrera chez Delbé traiteur, puis chez Herreng traiteur, avant d’être licencié économique. «Chez Herreng, j’ai géré deux établissements extérieurs, ce qui m’a permis d’obtenir le titre de ‘Maître restaurateur’. M. Herreng m’a mis le pied à l’étrier.»
Sylvain Leroux ne se voyait donc plus salarié et, depuis une petite année, l’idée de diriger son propre établissement lui trottait dans la tête. «J’étais donc à l’affût d’opportunités et je cherchais un établissement à reprendre.»
Tout à fait par hasard, il est tombé sur une annonce diffusée sur le boncoin : l’établissement, il le connaissait déjà, il a rapidement décelé son important potentiel de développement et décidé de franchir le pas.

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Sylvain Leroux a d’ores et déjà rénové le restaurant. Il s’attaque désormais à la boutique qui proposera de la charcuterie, des produits traiteur et l’ensemble des spécialités servies à la table de l’établissement.

Un bel établissement. L’Auberge du Lac, à Annay-sous-Lens, est une vieille maison, dirigée par la famille Gabet pendant plus de quarante ans. «Je sais remonter sur deux générations : c’était une famille de bouchers-charcutiers», lance-t-il.
Initialement, l’établissement était un bistrot, transformé en restaurant familial par le père de Jacky Gabet, avant que ce dernier ne le fasse évoluer en créant un petit hôtel. «Il s’agissait d’une maison ayant une notoriété, avec des produits de qualité et faits maison», poursuit le repreneur qui souhaite conserver cet esprit en travaillant 97% de produits bruts en cuisine.
L’Auberge du Lac est donc un bel établissement qui avait besoin d’un petit rajeunissement et surtout d’un repreneur sérieux capable de lui redonner toutes ses lettres de noblesse : Sylvain Leroux.

«J’ai repris l’affaire en novembre, il aura fallu trois mois de travaux avant de pouvoir rouvrir le restaurant, c’était le 28 février dernier.» Le repreneur s’est lourdement endetté pour reprendre cet établissement de 50 couverts (70 en mode banquet), aussi a-t-il des idées de développement pour réussir son défi : «Mon objectif est d’ouvrir une boutique de charcuterie-traiteur où tous les produits de l’auberge seront proposés à la vente.» Cette boutique ouvrira d’ici septembre/octobre. Deuxième étape : la rénovation et la modernisation des chambres d’ici la fin de l’année.

L’Auberge du Lac sera donc complètement rénovée d’ici à l’année prochaine et proposera des services différents dans le but de permettre aux clients de passer un moment agréable en dégustant des produits sélectionnés et sublimés par Sylvain et son équipe.
Pour mener à bien son projet de modernisation, le repreneur doit donc s’entourer de personnes compétentes. «Je cherche trois apprentis pour septembre. Je dois également embaucher le personnel pour faire tourner la boutique», conclut-il, tout en avouant que même si ce n’est pas simple et que cela prend beaucoup temps, il mènera son projet au bout.