Une enseigne qui accompagnel’essor des loisirs équestres

Passionnée d’équitation, Julie Houseaux a créé il y a un an la Sellerie d’Ilha à Cambrin. Dans un secteur géographique où la pratique du cheval se démocratise, la jeune femme a souhaité développer une enseigne qui viendrait combler une attente des consommateurs.

Julie Houseaux a mené une étude de marché sérieuse avant d’envisager l’ouverture de la Sellerie d’Ilha.
Julie Houseaux a mené une étude de marché sérieuse avant d’envisager l’ouverture de la Sellerie d’Ilha.

 

Julie Houseaux a mené une étude de marché sérieuse avant d’envisager l’ouverture de la Sellerie d’Ilha.

Julie Houseaux a mené une étude de marché sérieuse avant d’envisager l’ouverture de la Sellerie d’Ilha.

La Sellerie d’Ilha a ouvert ses portes le 7 mai 2011. Un an plus tard, Julie Houseaux ne regrette pas son choix. La jeune femme a cessé son activité de marchande ambulante de fruits et légumes pour s’investir dans une autre entreprise. “Je dispose d’un hangar attenant à mon habitation. J’ai rapidement su ce que je voulais faire de cet espace disponible. En quelque sorte, j’ai voulu accomplir un vieux rêve”, souligne l’intéressée.
Rompue à l’exercice de la création d’activité, sa première tâche a consisté à mener une étude de marché. Ainsi, Julie Houseaux a listé l’ensemble des centres, fermes équestres ou encore pensions pour chevaux dans un rayon de 30 km, et elle a répertorié une cinquantaine de structures autour de Béthune. Elle les a ensuite sondés. Un constat, malgré une forte densité de licenciés ou personnes pratiquant une activité en lien avec les chevaux : il n’existe pas sur Béthune, Bruay-La-Buissière et les environs de boutique commercialisant des articles en lien avec le thème. “Les gens sont obligés de se déplacer sur Lille ou souvent plus loin. De plus, les cavaliers n’aiment pas commander sur Internet car il y a une nécessité de pouvoir juger sur pièce de la qualité des objets. Par conséquent, ce bilan m’a confortée dans ma volonté d’ouvrir la sellerie, explique Julie Houseaux.

Pour toutes les bourses. Parallèlement, elle a aménagé ses étals dans le hangar, conservant un cachet champêtre. Elle a aussi réglé la question de trouver des fournisseurs. “Je connaissais certains d’entre eux, ce qui a facilité les choses. Je propose des produits pour toutes les bourses et pour tous les âges. Ainsi, la Sellerie d’Ilha peut séduire les débutants comme les cavaliers confirmés qui n’hésitent pas à investir dans des équipements de très haute gamme”, précise-t-elle. Selles, rênes, bombes, tapis, éperons, tenues de compétition ou d’entraînement, chaussures et bottes…, la Sellerie d’Ilha présente une grande diversité au niveau des produits et des marques proposés. “Les références qui ne sont pas exposées peuvent être commandées”, ajoute Julie Houseaux. Mais en franchissant le seuil du magasin, les personnes recherchent avant tout le conseil. Etant une initiée, Julie Houseaux met son expérience à leur profit et peut les guider dans leurs achats. Le choix du matériel évolue en fonction du niveau du cavalier ou du caractère de la monture. De nombreux paramètres entrent en ligne de compte et il faut impérativement en tenir compte.
Cette dernière propose également un service de réparation. Ainsi, elle effectue notamment des petites interventions et réfections sur les selles et filets, un savoir-faire qu’elle a acquis en autodidacte et surtout en passionnée.
Par ailleurs, elle a monté un petit élevage et assure une location de vans afin de diversifier l’activité.

Présente dans les grands rendez-vous. Elle s’avoue pleinement satisfaite de ce premier exercice et elle constate qu’elle est parvenue à séduire une clientèle de proximité mais également plus éloignée. “J’ai accueilli des gens de départements voisins mais aussi de Belgique. Les gens reviennent, cela montre qu’ils sont satisfaits. Preuve que la communication autour du magasin est bien passée.” Si la Sellerie d’Ilha n’a pas de site internet, la jeune femme a pu, pour se faire connaître, s’appuyer sur une bonne connaissance de son sujet et de ce milieu dans lequel elle est parfaitement introduite. Outre ce réseau, Julie Houseaux s’est aussi fait connaître en tenant des stands lors de compétitions de saut d’obstacles et autres rassemblements. Elle a aussi déposé des messages sur les sites d’annonces. Enfin, le bouche à oreille dans les clubs a parfaitement fonctionné.
Dans un proche avenir, Julie Houseaux souhaite continuer sur la même trajectoire, son ambition dans les deux ou trois ans à venir étant de multiplier par deux l’espace d’exposition. En effet, le bâtiment qu’elle occupe actuellement lui en offre la possibilité et, à terme, la sellerie devrait s’étaler sur une surface de 150 m².