Un talent à découvrir à Arras

Un parcours dans le sillage de Francis Cabrel. Né en 1975 à Aubervilliers, Stéphane Mondino découvre sur les ondes la chanson au travers de Daniel Balavoine. Il a l’occasion de le rencontrer en 1984, neuf ans plus tard, lors d’un concours organisé par RTL. Ainsi, il passe du palais des Sports où il assiste à son premier concert, à l’après-spectacle où, à côté de l’artiste, il découvre le véritable monde des musiciens. Il donne son premier concert six ans plus tard devant des amis. A 16 ans, il quitte le lycée pour entrer au cours Alice Dona et se consacrer à la musique. En 1999, il sort un premier album autoproduit, Je m’en fous. Repéré en 2002 aux Rencontres d’Astaffort, il est signé l’année suivante sur le label de Francis Cabrel (Cargo). De cette coopération naîtront les albums Saint Lazare et Roll over, et les premières parties des concerts de Cabrel de sa tournée Les Beaux Dégâts. Il sort son quatrième album, 1975, en 2012.

 Le compositeur-chanteur trace sa route. Il aime Daniel Balavoine et Léo Ferré autant que Peter Gabriel et Joe Strummer. Il réalise en artisan,  autoproduit et sort le clip de ses chansons. L’Unac (Union nationale des auteurs et compositeurs) et la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) lui ont attribué le Grand Prix de l’autoproduction 2013 pour cet album. Triomphe, acclamations, prolongations, après le succès de sa première série de concerts en automne dernier, Stéphane Mondino a prolongé seul en scène au théâtre Les Déchargeurs à Paris jusqu’à fin mars, avant de se produire dans la région. Il déclarait d’ailleurs avec humour : «J’ai calculé que pour réunir l’audience hebdomadaire de The Voice aux Déchargeurs, je vais devoir jouer tous les soirs pendant 1 111 ans… et je commence le 11 janvier.»

Occasion de le découvrir à Arras le 15 juin (18h) au Couleur Café, place des Héros.