Un speed dating business pourles chefs d’entreprise de l’Artois

Faire se rencontrer des chefs d’entreprise dans le cadre de rendez-vous minute, tel était le but des premières séances de rencontre express dédiées aux affaires de l’Artois qui avait lieu dans les salons du stade Bollaert, le 22 mars. Retour sur cette nouvelle expérience.

Cinquante chefs d’entreprise ont participé à la première édition de cette nouvelle manifestation qui en appelle d’autres dans les mois à venir.
Cinquante chefs d’entreprise ont participé à la première édition de cette nouvelle manifestation qui en appelle d’autres dans les mois à venir.

 

Cinquante chefs d’entreprise ont participé à la première édition de cette nouvelle manifestation qui en appelle d’autres dans les mois à venir.

Cinquante chefs d’entreprise ont participé à la première édition de cette nouvelle manifestation qui en appelle d’autres dans les mois à venir.

La chambre de commerce et d’industrie de l’Artois, par la voix de son président Edouard Magnaval, a entrepris une opération de mise en réseau des entreprises. Depuis son arrivée à la présidence de l’établissement consulaire, il n’a eu de cesse de mettre en place des actions visant à permettre aux entreprises de mieux se connaître et leur prouver qu’elles ont bien souvent des sous-traitants juste à côté de chez elles et qu’il est inutile d’aller les chercher dans d’autres régions, parfois même à l’autre bout du pays. “Cette action, qui avait été mise en oeuvre il y a quelques années, a permis la création de plusieurs clubs de zone sur le Lensois et le Béthunois”, explique Thierry Lowys, responsable du service de mise en réseau des entreprises. Ainsi, à l’heure actuelle la chambre consulaire compte 17 clubs qui regroupent un peu plus de 500 entreprises. “Dix sont des clubs dits géographiques, sept des clubs partenaires ayant un rapport avec le sport et l’Artois, tel le club 100 ou Route business.”.
Cette action de terrain se poursuit et donnera naissance dans les semaines à venir à des nouveaux clubs à Arras (ndlr : sur les zones Artoipole 1et 2), et à une fusion entre le club des Entrepreneurs de la Gohelle et un club naissant sur Noeux-les-Mines. Un projet de création de club est également en gestation sur le parc d’activité Washington et le port fluvial de Béthune. “Avec les clubs, notre objectif est simple. Il consiste à mailler le territoire pour rompre l’isolement des chefs d’entreprise et développer les échanges interentreprises, notamment de bonnes pratiques, et les courants d’affaires de proximité”, poursuit le responsable de service.

Speed dating. L’idée d’organiser des rencontres minute est assez originale et est calquée sur ce qu’il se fait parfois pour rencontrer l’âme soeur. “Les dirigeants ont moins de 2 minutes pour se présenter et susciter l’intérêt des autres personnes présentes dans le but d’échanger des cartes de visite, voire de commencer des discussions commerciales”, explique Thierry Lowys, qui avoue en aparté que cette idée est le fruit d’une réflexion menée avec les présidents des différents clubs du territoire. Certains diront que c’est la même chose que les rencontres affaires qui sont organisées une fois par an sur le territoire de l’Artois, pourtant, il n’en est rien. Le speed dating business est uniquement réservé aux membres des clubs et permet de créer une nouvelle dynamique. Un concept qui a séduit de nombreux chefs d’entreprise désireux de toujours essayer de nouvelles méthodes, partant du principe que les rencontres fortuites permettent parfois de faire de grandes choses. “Nous avons eu une cinquantaine de participants à cette première édition. Chaque personne a eu l’occasion d’en rencontrer 49 autres, le tout dans un temps limité”, poursuit-il. Les participants ont ensuite été invités à poursuivre la discussion lors d’un moment de convivialité. Aidés dans l’organisation par le Racing Club de Lens et l’entreprise de développement de logiciels Dovax, Thierry Lowys et son assistante, Laurence Havez, ont d’ores et déjà prévu d’organiser un deuxième rendez-vous de ce type courant mai. Les clubs d’entreprises ont le vent en poupe actuellement, il serait dommage de ne pas en profiter pour faire des affaires malgré le contexte de crise que nous traversons.