Un réseau d’ambassadeurs des Hauts-de-France au Royaume-Uni

Le 22 mars dernier, c’est dans le plus vieux restaurant français de Londres, «Mon Plaisir», à deux pas de Covent Garden, que s’est réuni un groupe de Français autour d’une même idée : faire connaissance et échanger afin de participer à développer la notoriété des Hauts-de-France auprès des Britanniques.

Renforcer son attractivité

Une initiative d’Artus Galiay, représentant de la Région Hauts-de-France auprès du Royaume-Uni et directeur Royaume-Uni/Irlande chez Nord France Invest, dans le but de créer un véritable réseau d’ambassadeurs. Pour cette première réunion, des professionnels de tout horizon, ayant déjà échangé ou collaboré avec le Conseil régional ont été invités. Tous ont toujours des attaches avec la région. Autour de la table, une metteuse en scène, un juriste, un étudiant…

«Chacun d’entre vous a un rôle à jouer dans ce projet, individuellement et collectivement, pour faire rayonner le Nord de la France, faire du go-between, grossir le réseau d’influence et accélérer la transmission d’informations de part et d’autre», a résumé d’Artus Galiay. Ce que l’on attend des ambassadeurs, c’est aussi d’accompagner et conseiller les entreprises.

Parmi les invités, Benjamin Raffin, senior quantitative portfolio manager dans une banque d’investissement à Londres, est originaire de Marcq-en-Barœul. Après avoir vécu quinze ans à Tourcoing, il réside aujourd’hui à Londres mais n’oublie pas ses amis nordistes entrepreneurs. «J’ai des connaissances dans le Nord de la France qui ont tout intérêt à s’appuyer sur Nord France Invest», estime-il.

De leur côté, Carl Soutra, OPS planning analyst à l’aéroport de Heathrow, et Nicolas Verhaeghe, client management officer à BNP Paris, partagent un intérêt commun. Ils sont tous deux réservistes des Armées, l’un à Lille, l’autre à Northwood, à Londres. Ils voient aussi dans cette initiative la possibilité de se tenir informés et de développer leurs réseaux. D’autres rencontres devraient suivre.

Un réseau d’abord économique

En parallèle, Nord France Invest organise d’autres rendez-vous. Le 5 avril dernier, 300 représentants d’entreprises britanniques ont visité le port de Calais. Pour Les Hauts-de-France, il s’agit de s’adapter aux nouvelles contraintes d’accès au marché européen. Pour Artus Galiay, la solution est simple : il faut jouer la proximité géographique, devenir le premier contact des Britanniques et leur apporter des réponses pratiques douanières et fiscales.

Une autre collaboration fructueuse s’articule autour de la formation sur la cybersécurité. La Région, qui accueille le plus grand salon (FIC) en la matière, a noué un partenariat avec les universités de pointe du Royaume-Uni. Elle pense aussi tirer parti de la Coupe du monde de rugby en septembre 2023, durant laquelle de nombreux Anglais et Ecossais fouleront les terres nordistes.