Un outil économique de choix au service de la ruralité

Les travaux d’aménagement de la zone d’activités légères (ZAL) de Pernes-en-Artois ont débuté depuis un mois. Cinq hectares devraient être commercialisés d’ici la fin de cette année.

Les travaux de réseaux sont déjà bien entamés.
Les travaux de réseaux sont déjà bien entamés.
D.R.

Les travaux de réseaux sont déjà bien entamés.

Engagé il y a deux ans, le projet de zone d’activités est entré dans une phase de concrétisation. Les travaux liés aux réseaux ont démarré depuis quelques semaines. Cette première partie des opérations devrait s’achever pour le mois de juin. Il s’ensuivra la viabilisation des trois îlots qui sont susceptibles d’accueillir des entreprises. Cet espace s’étend sur une surface de 7,5 hectares mais seuls 5 seront dédiés aux activités économiques car il faut également aménager des voiries et le bassin de stockage des eaux pluviales. Ainsi, les terrains qui seront commercialisés n’ont pas fait l’objet d’un prédécoupage. Cette manière de fonctionner permet de créer des parcelles modulables, offrant ainsi plus de flexibilité et une plus grande capacité à s’adapter aux demandes. Ces interventions devraient s’achever pour la fin de l’année, si toutefois des intempéries ne viennent perturber le planning.       

La communauté de communes du Pernois (intercommunalité composée de 17 villages et d’un bourg-centre, pour 6 844 habitants)  a exprimé le souhait de développer cette vitrine économique le long de la départementale 70, comme l’explique son président Claude Bigot : «Il s’agit d’un axe passant, qu’on appelle la ‘route de la mer’… Par conséquent, sa situation est intéressante pour les éventuels investisseurs, d’autant qu’un échangeur de l’autoroute A26 se trouve à un quart d’heure de Pernes. Le parc est localisé à l’extérieur de la commune, à proximité du cimetière militaire anglais. Avantage majeur, ce positionnement est de nature à pas n’entraver la logistique des entreprises.»   

Cibles endogènes et exogènes. La ZAL s’adresse à deux types de public. Tout d’abord, les acteurs économiques du territoire, artisans ou autres, qui souhaitent s’agrandir. Par ailleurs, la Communauté de communes vise également des investisseurs extérieurs, susceptibles de créer de l’emploi sur le secteur de Pernes-en-Artois. «Nous comptons un argument essentiel pour convaincre : notre cadre de vie. Il s’agit d’un secteur rural, logé à quelques encablures d’agglomérations importantes. D’ailleurs, fidèle à notre image, nous allons apporter un soin particulier à la qualité environnementale sur la ZAL. Il y aura aussi de nombreuses plantations», souligne Claude Bigot. Au total, deux millions d’euros TTC ont été consacrés à la réalisation de ce projet, l’Etat et le conseil général du Pas-de-Calais apportant leur concours.   

Parallèlement au chantier, la structure intercommunale a engagé les opérations de prospection. A ce jour, plusieurs candidats sont intéressés par les atouts pernois.