Selon la dernière étude publiée par l’Insee, réalisée en partenariat avec le Conseil départemental de la Moselle, un Mosellan sur sept vit sous le seuil de pauvreté soit 145 300 personnes, ce qui représente un taux de pauvreté de 14, 6 % équivalent à celui du Grand Est. En fonction des départements du Grand Est, le taux de pauvreté varie inévitablement. C’est dans les Ardennes qu’il est le plus élevé avec 19,4 % contre 13,1 % dans les départements alsaciens. « La moitié des Mosellans ont un niveau de vie inférieur à 1729 € par mois. Le niveau de vie médian des personnes pauvres est de 832 € par mois, inférieur de 20 % au seuil de pauvreté » précise l’Institut. Si on regarde le département de la Moselle à la loupe, la pauvreté monétaire est la plus importante dans le centre (Forbach – Saint Avold) où elle touche 17,5 % des habitants. « Du revenu déclaré au revenu disponible, le taux de pauvreté en Moselle diminue de sept points grâce aux transferts socio-fiscaux, passant de 21,5 % à 14,6% ». C’est sans surprise que l’on peut constater que les personnes les plus vulnérables, les plus touchées par la pauvreté monétaire demeurent les jeunes, les familles monoparentales et les familles nombreuses. « Pour ces populations, les prestations sociales représentent une part importante du revenu disponible : si pour l’ensemble de la population mosellane, 5 % du revenu disponible provient des prestations sociales, cette part est deux fois plus importante pour les jeunes et trois fois plus pour les familles monoparentales ».