Un homme de 21 ans tué dans une fusillade à Béziers près d'un point de deal

Un homme de 21 ans a été tué dans une fusillade mercredi soir dans le quartier de La Devèze à Béziers (Hérault), près d'un point de deal, et un autre a été blessé, a-t-on...

Un homme de 21 ans a été tué dans une fusillade mercredi soir dans le quartier de La Devèze à Béziers, dans l'Hérault © FRED TANNEAU
Un homme de 21 ans a été tué dans une fusillade mercredi soir dans le quartier de La Devèze à Béziers, dans l'Hérault © FRED TANNEAU

Un homme de 21 ans a été tué dans une fusillade mercredi soir dans le quartier de La Devèze à Béziers (Hérault), près d'un point de deal, et un autre a été blessé, a-t-on appris mercredi de sources policières et judiciaires.

La victime, touchée au sternum, "aux environs de 23h45", est décédée des suites de ses blessures dans la nuit à l'hôpital de la ville, selon un communiqué du parquet publié mercredi. Le jeune homme, domicilié à Béziers, était connu de la justice "notamment pour des faits liés à des trafics de produits stupéfiants", a précisé le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland.

Sur place, les policiers biterrois, assistés de collègues de la brigade anticriminalité de Sète, ont retrouvé "une cinquantaine d'étuis" de calibres 9 mm et 7,62 mm, celui des fusils d'assaut comme les Kalachnikov, a ajouté le magistrat. 

Un deuxième jeune homme, âgé de 18 ans, également domicilié à Béziers, a été blessé dans cette même fusillade, au mollet. Ses jours ne sont pas en danger, précise le parquet dans son communiqué. De source policière, les deux victimes étaient dans une voiture lorsqu'ils ont été visés. Selon le parquet, les tireurs étaient deux. 

L'enquête, ouverte pour assassinat et tentative d'assassinat, a été confiée à la police judiciaire de Montpellier. 

Le quartier de La Devèze est l'un des nombreux quartiers populaires des villes du sud de la France gangrénés par la pauvreté, le chômage et les trafics de drogue. C'est dans ce même quartier qu'un homme de 27 ans avait été tué d'une balle en pleine tête à l'été 2019. L'affaire s'était bien déroulée "sur fond de règlement de compte dans des trafics de produits stupéfiants", selon une source proche de l'enquête à l'époque.

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